Oeuvres . fuir, vous le tomba captif en vos mains. # Il dit quen fbrtant defclavage,Il vous donna pour fa rançonCe quil eflimoit davantage,Et ce fut votre Anacreon, Comme on imite ce quon aime>Jofe limiter à mon tour ;JVIais je nai pas trouvé de mêmeLouvrage tout fait par lAmour» ^J 197 S OUHAÎT s. ODE II. QU E ne fuîs-je la fleur nouvelleQuau matin Climene choint;Qui fur le Tein de cette bellePafTe le Teui jour quelle vit ! Que ne ruls-je le doux ZéphîreQui flate & rafraîchit fon teint,Et qui pour (es charmes foupire,Aux yeux de Flore qui sen plaint ! Que ne fuxs-]e loifeau fi
Oeuvres . fuir, vous le tomba captif en vos mains. # Il dit quen fbrtant defclavage,Il vous donna pour fa rançonCe quil eflimoit davantage,Et ce fut votre Anacreon, Comme on imite ce quon aime>Jofe limiter à mon tour ;JVIais je nai pas trouvé de mêmeLouvrage tout fait par lAmour» ^J 197 S OUHAÎT s. ODE II. QU E ne fuîs-je la fleur nouvelleQuau matin Climene choint;Qui fur le Tein de cette bellePafTe le Teui jour quelle vit ! Que ne ruls-je le doux ZéphîreQui flate & rafraîchit fon teint,Et qui pour (es charmes foupire,Aux yeux de Flore qui sen plaint ! Que ne fuxs-]e loifeau fi tendre,Dont Climene aime tant la voix >Que même elle oublie à lentendreLe danger dêtre tard au bois ! >Pj liii t$S Souhaits, Que ne fuis-je cette onde claireQui, contre la chaleur du Ton fein reçoit ma Bergère ,Quelle croit la mère dAmour! Dieux ! fi jétoîs cette fontaine,Que bientôt mes flots enflâ j je voudrois, Cliraene;Etre tout ce que vous VAINS SE COURSD E BACCHUS. ODE III. • JE me plaignois dune inhumaineQuAmour refufoit dattendrir ;Bacchus eut pitié de ma peine >£t scffrit à me recourir. ® Pour me faire jouir des charmesQue lAmour eût dû me livrer >Un Jour il fe faifit des armesDe ce Dieu quil fçut enyvrer. II en blelîà ce cœur févere,Lobjet de mes plus doux fouhaîts ;Mais la blelTure fut légère}LAmour feul f^ait lancer fcs traits. 3 00 SONGE- ODE IV. U»E vois-je! Climene fenfible ! LAmour a touché votre cœurCe changement eft-il pofiTible ?Ncft-ce point un fbnge trompeur? Vois-je cette même ClimeneQui soffenfoit de mes defirs?Qui toujours févere , ;Vous pleurez. ! jentends yos foupirs. €) Long-temps une pudeur barbareA combattu vos vœux fccrets :Ah ! quaujourdhui lAmour repareTous les maux quelle nous a faits. Dune tendrefTe mutuelle ,Chère Climene , enyvrons-nous :Déjà mon cœ Ciel ! qui mappelle ;Cruels ! pourquoi mcveillez-vous ? ioi L! USAGE D E LA VIE O D E
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