. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. ORP 491. fortement ventrue à la hase, ou bien ovoïde très-renflée à son milieu. â Pédoncule : très-couil, gros, plus fort à ses extrémités, parfois noueux et articulé, implanté de côté à fleur de chair et habituellement entouré de gibbosités. â Åil : petit ou moyen, mi-clos ou complètement Poire Orpheline d'Enghien. ^^^'^^^ pj^^^ ^^^^ ^^ ^^^^^ et profond bassin dont les bords sont régulièrement arrondi
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. ORP 491. fortement ventrue à la hase, ou bien ovoïde très-renflée à son milieu. â Pédoncule : très-couil, gros, plus fort à ses extrémités, parfois noueux et articulé, implanté de côté à fleur de chair et habituellement entouré de gibbosités. â Åil : petit ou moyen, mi-clos ou complètement Poire Orpheline d'Enghien. ^^^'^^^ pj^^^ ^^^^ ^^ ^^^^^ et profond bassin dont les bords sont régulièrement arrondis. â Peau : épaisse et rugueuse, à fond jaune plus ou moins verdâtre^ amplement tachée, ponctuée et granitée de roux foncé et squammeux, lavée de même autour de l'Åil et du pédoncule. â Chair : blanche, des plus fines et des plus fondantes, juteuse,presqu'exempte de pierres. â Eau : fort abondante, vineuse et très-sucrée, possédant une saveur aigrelette et un arôme délicat qui la rendent véritablement exquise. Maturité. â Fin novembre et. parfois atteignant le mois de jan- vier. Qualité. â Première. Ilistoriqaie. â Cette variété si répandue, et si digne de la culture, provient de la Belgique, où elle fut obtenue à Enghien (Hainaut), vers 1820, par l'abbé Deschamps, qui suivant l'exemple de Van Mons, son ami et compatriote, s'occu- pait activement d'arboriculture fruitière. Ce fut même à cet habile semeur qu'il soumit les premiers produits de son poirier ; aussi Van Mons contribua-t-il beau- coup à le propager, comme il contribua, malheureusement aussi, à grossir le nombre des synonymes qu'on lui connaît aujourd'hui. Il le décrivit au mois de janvier 1830, et nous voyons qu'après avoir établi l'origine de cette espèce, il indique la source des plus anciens surnoms dont elle fut gratifiée : « Le Beurré d'Arenberg â dit Van Mo
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