. La Derniere Héloïse, ou Lettres de Junie Salisbury, recueillies et publiées . rer. Que jepleure Adelclar ou ~ mes fautes , il nimporte :mais fi tous les fentimens douloureux nétaientchers à mon cœur , jaurais déjà fait un choixqui le difpenferait ou le punirait den avoirdautres. Je recueille mes réminifcences, & je com-prends tous les jours un peu moins les récits desderniers momens dAdelclar. Que sil eft vraique fa mort fut volontaire & quelle lui parutplus douce que ma fidélité, mon cœur nesouvrira jamais au murmure, ni mon oreille àceux qui me promettront daimer plus conf-tamment. Voilà ,


. La Derniere Héloïse, ou Lettres de Junie Salisbury, recueillies et publiées . rer. Que jepleure Adelclar ou ~ mes fautes , il nimporte :mais fi tous les fentimens douloureux nétaientchers à mon cœur , jaurais déjà fait un choixqui le difpenferait ou le punirait den avoirdautres. Je recueille mes réminifcences, & je com-prends tous les jours un peu moins les récits desderniers momens dAdelclar. Que sil eft vraique fa mort fut volontaire & quelle lui parutplus douce que ma fidélité, mon cœur nesouvrira jamais au murmure, ni mon oreille àceux qui me promettront daimer plus conf-tamment. Voilà , Monfieur, les feules réfolutions quemaient didïées des principes qui ne font peut-être quà moi, mais que jai faits pour moncœur. 11 les aime : il fuffit. 14^ LA DERNIÈRE Une autre pourrait peut-être vous prouverque votre lettre contient plus de faux que vousnen reprochez aux femmes que vous connaîflezfi bien ; pour moi, je me contenterai de lalaiffer dans loubli : je ny ai vu que des mots& des outrages ; je fouhaite quils foient H É L O I s E. 143 LETTRE XLI. DE WOLSAINDALL A BraKLEY, ± L E U R E , ris, perfiffle , ou chante un petitair : tes fantaifies font libres ; ton ami neftquun for. Après tant de glorieux exploits, me voiravili. . anéanti 1 . .. par une femme !.. la fu-reur me fuffoque. Figure-toi que javais fait lesrecherches les plus exaâes de tout ce qui étaitjamais entré de tendre dans mon cœur , & quejen avais tranfporté toute la fenfibilité danslaveu de mon amour. On y voyait des protef-tations, des facrifices, Sec. Mes derniers accensétaient une plaintive élégie où je croyais navoiroubhé que la vérité... Si tu voyais faréponfe !..tu ne la verras pas , ne lefpère jamais ; tu feraiscomme elle; tu mhonorerais tout au plus duncoup-dœil de pitié. Elle fe doute de tout. Entre elle Se moi, ilny a plus quune gaze légère ; à cette feuledifférence que jen fuis afifez près pour voir autravers, Se que Junie eft e


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