. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 14 DÃCEMBRb: 647 lumineux B et je rassemble les zoospores dans la région C, puis je démasque B. Je constate que les zoospores traversent cette fois la cloison B et vont à nouveau se rassembler au même endroit que dans la première phase de l'expérience, c'est-à -dire contre la surface m n et dans la région A. Le plan lumineux B joue ainsi le rôle d'une sorte de cloison semi- perméable, de soupape plus exactement, les zoospores pouvant traverser cette cloison dans un certain sens, mais se mon
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 14 DÃCEMBRb: 647 lumineux B et je rassemble les zoospores dans la région C, puis je démasque B. Je constate que les zoospores traversent cette fois la cloison B et vont à nouveau se rassembler au même endroit que dans la première phase de l'expérience, c'est-à -dire contre la surface m n et dans la région A. Le plan lumineux B joue ainsi le rôle d'une sorte de cloison semi- perméable, de soupape plus exactement, les zoospores pouvant traverser cette cloison dans un certain sens, mais se montrant absolument incapables de le faire dans le sens opposé. Ce phénomène, surprenant a priori^ s'explique très simplement si l'on admet la sensibilité des zoospores à la direction de la lumière et non à son intensité.. Considérons en effet, dans la première phase de l'expérience, une zoos- pore située dans la 'région A; elle parcourt une trajectoire irrégulière sans aucune direction dominante, puisque, théoriquement du moins, elle ne reçoit aucune lumière. Pratiquement il est impossible d'éviter qu'il n'y ait dans la région A un peu de lumière diflfuse venant de B ; si bien que la zoospore, si irrégulier que soit son trajet, va tendre cependant à se diriger versB. D'ailleurs, même en l'absence de toute lumière diiîuse, il arriverait certainement un moment où la zoospore atteindrait le plan de séparation entre A et B; ce moment pourrait seulement être assez tardif. Supposons alors que la zoospore traverse le plan de séparation : elle se trouve brusquement soumise à l'influence des rayons lumineux arrivant dans le sens de la flèche F, et se dirige en sens inverse de cette flèche, c'est-à -dire vers le bas. Elle ne tarde pas à rencontrer le fond de la lame d'eau ; il est facile de se rendre compte qu'elle va pro- gresser sur ce fond vers la gauche et par suite
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