Les ballons dirigeables : expériences de mHenri Giffard en 1852 et en 1855 et de mDupuy de Lôme en 1872 . trouvait gonflé le 24 septembre 1852dans lenceinte de lHippodrome. A 5 heures, M. HenriGiffard monte seul à côté de la machine qui est chauf-fée. Un quart dheure après, il donne le signal du dé-part, en faisant retentir le sifflet strident de la vapeur,et il sélève majestueusement dans lespace aux accla-mations dune foule enthousiaste qui salue le fondateurde la navigation aérienne. Malheureusement le vent était dune intensité con-sidérable, et linventeur ne ^pouvait songer ce jour-làà s


Les ballons dirigeables : expériences de mHenri Giffard en 1852 et en 1855 et de mDupuy de Lôme en 1872 . trouvait gonflé le 24 septembre 1852dans lenceinte de lHippodrome. A 5 heures, M. HenriGiffard monte seul à côté de la machine qui est chauf-fée. Un quart dheure après, il donne le signal du dé-part, en faisant retentir le sifflet strident de la vapeur,et il sélève majestueusement dans lespace aux accla-mations dune foule enthousiaste qui salue le fondateurde la navigation aérienne. Malheureusement le vent était dune intensité con-sidérable, et linventeur ne ^pouvait songer ce jour-làà se remorquer contre un courant aérien, que sa ma-chine nétait pas faite pour vaincre. Mais les diffé-rentes manœuvres de mouvement circulaire et dedéviation latérale ont été exécutées avec le succès leplus complet. Laction du gouvernail se faisait sentir avec uneétonnante sensibilité ; il suffisait à M. Giffard de le faire mouvoir dans un sens ou dans lautre pour voir lho-rizon tournoyer autour de lui comme le décor dunpanorama roulant. A laltitude de 1,500 mètres, il lui. Machine à vapeur de laérostat de M. Giffard,AB, chaudière à foyer renversé. — FG, tuyau de cheminée, dontle tirage est activé par un jet de vapeur. — H, bâche à coke. —E, axe coudé faisant agir lhélice. fut possible â certains moments de résister à linten-sité du vent et de maintenir à létat dimmobilité - s - presque absolue ce premier monitor de lair ; ce devaitêtre un spectacle dramatique que celui de ce navireaérien, suspendu au milieu des flots invisibles de lat-mosphère quil aurait su vaincre, sils avaient été cejour-là un peu plus cléments. A la chute du jour, M. Giffard est obligé de prendrela résolution de latterrissage. Il se met à étouffer lefeu de la chaudière ; il ouvre les robinets de la chau-dière, la vapeur séchappe de toutes parts avec unbruit épouvantable et enveloppe le courageuxnavigateur dun nuage épais qui lui cache s


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