. Œuvres de m. Gresset ... t de la trahifon une preuve vous fait confenùr à fon éloignement,Ceft pour tromper vos yeux , &. fuir plus fûrc- exil prétendu que fesvccux vous peut-être un Chef aux traîtres qui ces climats conquis, placés tous par fon choix ,Ceux qui régnent pour vous, marcheront à fa voix :Tout le féconde enfin , & tout veut quon le craigne ;Sil demeure, il confpire ; & sil échappe, il rè dépend dun inftanc, il peu» vous pré-venir :Sous des prétextes vains , fa fille , prête à fuir,\a fans doute habiter une terre en
. Œuvres de m. Gresset ... t de la trahifon une preuve vous fait confenùr à fon éloignement,Ceft pour tromper vos yeux , &. fuir plus fûrc- exil prétendu que fesvccux vous peut-être un Chef aux traîtres qui ces climats conquis, placés tous par fon choix ,Ceux qui régnent pour vous, marcheront à fa voix :Tout le féconde enfin , & tout veut quon le craigne ;Sil demeure, il confpire ; & sil échappe, il rè dépend dun inftanc, il peu» vous pré-venir :Sous des prétextes vains , fa fille , prête à fuir,\a fans doute habiter une terre ennemie -,Et dans ce même inftant peut-être quEugé II. E 50 Edouard III. EDOUARD. Elle fuit!... Cen eft trop; prévenons des in-grats :Je men fie à ton xele, obferve tous leurs pas :Je veux des ce moment méclaircir fut fon crime ;Et, sil neft que trop vrai que , trompant mon cftime,Il sarmoit contre moi de mes propres bienfaits,Je naurai pas long-temps à craindre des Tragédie. $i ^€ ^=w*-^ ACTE III. SCENE , volfax. V O L F A X. N< ON , Madame, à vos vœux lien ici ne sop- pofe ;Le Roi veut vous parler ; jen ignore la caufe ;Mais ne tedoutez rien. Vorcellie dans les fersMet enfin votre cfpoir à labri des revers -,Sur la foi des témoins que lai fu lui produire,Edouard convaincu me laiffe tout conduire:Dans fon courroux pourtant, inquiet, conf- terné ,Il paroît regretter lordre quil a donné jMais il vient. Eil 5i Edouard III. SCENE ILEDOUARD , AL20NDE , fous h nom. A L Z O N D E. •Il AR votre ordre en ces lieux appellce,Quel foin vous intéreffe au fort dune exilée ?ruis-je efpcrer. Seigneur, quun fecours géné-reuxVa mettre fin aux maux dun deftin rigoureux î , fidelle Aglac , pour terminer vos tout de moi, fi vous calmez les n-. iennes ;De ce funefte jour vous favcx les malheurs ,Vous pouvez prévenir de plus grandes douleurs :Accablé de remords , de trifteffe & de craint
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