. L'épopée canadienne, Montcalm . rit des assiégés la force numérique de lassaillant, ils aban-donnent le fort Ontario ; M-ontcalm loccupe aussitôt et y installe ducanon : lennemi évacue le fort George; le fort principal, le vieuxChouaguen, est investi ; les Anglais, croyant la position intenable etépouvantés par les cris des sauvages, capitulent le 14; la garnison estprisonnière et nous prenons cinq drapeaux, la caisse militaire, septbateaux de guerre, des munitions et des provisions en quantité. Lematin du 20 août, Montcalm fait ériger une grande croix avec cetteinscription : In hoc signo vi


. L'épopée canadienne, Montcalm . rit des assiégés la force numérique de lassaillant, ils aban-donnent le fort Ontario ; M-ontcalm loccupe aussitôt et y installe ducanon : lennemi évacue le fort George; le fort principal, le vieuxChouaguen, est investi ; les Anglais, croyant la position intenable etépouvantés par les cris des sauvages, capitulent le 14; la garnison estprisonnière et nous prenons cinq drapeaux, la caisse militaire, septbateaux de guerre, des munitions et des provisions en quantité. Lematin du 20 août, Montcalm fait ériger une grande croix avec cetteinscription : In hoc signo vincunt, et le lendemain, larmée françaisequitte Chouaguen après en avoir démoli les fortifications. « Voilà, écritle marquis à sa femme, une assez jolie aventure, ma très chère ; je vousprie den faire dire une messe dans ma chapelle. » Sur ces entrefaites, une puissante armée anglaise sest massée àlentrée du lac Saint-Sacrement, appuyée au fort William-Henry ;M. 1. IO — LACSST SACR E M E NTET CHAMPLAIN. F* Edouarç)ou Lydius Montcalm arrive à Carillon avec des troupes de secours; mais la prise deChouaguen a découragé les ennemis et la campagne sachève avec lété, tandis que des partis de sau-vages et de coureurs de boisvont porter la terreur dans lescolonies anglaises. Cependant un autre enneminous menace qui sera dannéeen année plus terrible : la et soldats, mais dé-sormais plus soldats que labou-reurs, les Canadiens nont pasle temps nécessaire pour semeret pour récolter; les malversa-tions du munitionnaire généralCadet, chargé de la régie desvivres, et de lintendant Bigot,dont le nom sera tristementcélèbre, viennent augmenter lamisère. Et, tandis quon sebouscule à la porte des boulan-geries, brille léclat insolent desfêtes dont Bigot donne lexempleà Québec et où le jeu ruinefonctionnaires et officiers. Prise de William-Henry (ou George). — Lhiver nétait pasterminé que M. de Vaudreuillança sur le fort Wi


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