Le Monde moderne . ent la liberté avec la licence : aussi,quand, en 1892, dans la grève de Car-maux, les chefs du parti radical sal-lièrent pour la première fois aux socia-listes révolutionnaires, et après lattentatcommis à Paris au siège de la Sociétédes mines, M. Deschanel réclama lap- M. PAUI, DESCIIANKI, plicalinii des lois, et stij;inatisa les a;;! par ce mol resté célèbre : >. Laf^rève est le bouillon de culture dupoliticien. » Le président du Conseilquil appuyait de sa parole vibrante,était M. Loubet. Le 16 février 1893, dans une ardenteapostrophe, il sommait M. Delahaye des
Le Monde moderne . ent la liberté avec la licence : aussi,quand, en 1892, dans la grève de Car-maux, les chefs du parti radical sal-lièrent pour la première fois aux socia-listes révolutionnaires, et après lattentatcommis à Paris au siège de la Sociétédes mines, M. Deschanel réclama lap- M. PAUI, DESCIIANKI, plicalinii des lois, et stij;inatisa les a;;! par ce mol resté célèbre : >. Laf^rève est le bouillon de culture dupoliticien. » Le président du Conseilquil appuyait de sa parole vibrante,était M. Loubet. Le 16 février 1893, dans une ardenteapostrophe, il sommait M. Delahaye dese faire relever de son MMineiit. de ré- iVi])le Alliance ; (|iii, >il> nont pas eula main heureuse au point de vue de ladirection des événements, ne lont paseue davanlag^e au point i\e vue du choixdes hommes, puisque, après avoir com-battu de toute leur énergie Gambella etMiribel, ils ont inventé Boulanger etCornélius Herz, je demande de quel(lidil les honinie^ prélendeiil peser sur. SALLE 11 E S F K T K vêler les noms des parlementaires com-promis dans le Panama. Quelques jours plus lard, il adjuraitle ministère Ribol de se séparer delextrême gauche : <i Je demande, sécriait loraleur, envertu de quel droit et par suite dequelles étranges faiblesses, des hommespolitiques qui, dans lespace de seizeans, ont renversé quinze ministèresrépublicains avec le concours de ladroite, (jui, chose bien plus grave, àlextérieui-, ont contribué plus que quique ce soit h laisser tomber lKgypte auxmains de l-Angleterre, et (pii, si on ne lesen avait jias empêchés, auraient laissétomber Tunis et Hizerte aux mains de la la polili(|ue il une majoi-ilé en dehors delaquelle ils se sont volonlaii-ement jilacés,el sur la conduite d nu gouvernementquils nont cessé de combattre? \oilàléfpiivoque qui, depuis seize ans, vicie,altère, fausse la politi(|ne du parti ré|)u-blicain et la |iiililii|ne générale de laFrance! » luis il montrait cpie toute
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