Traité d'anatomie humaine . ans un nerf. 1° Conceptions anciennes — Les concep-tions que nous appelons anciennes, bienquelles soient postérieures à 1871, reposentsur ce fait anatomique, tout hypothétique du reste (car on ne lavait jamais cons-taté), que les cellules nerveuses sanastomosent entre elles dans lépaisseur de lasubstance grise. Ce fait a inspiré deux théories principales, la théorie de Gerlachet la théorie de Golgi : a. Théorie de Gerlach. — Daprès Gerlach, les prolongements protoplasmiquesdes cellules nerveuses, par suite de leurs divisions et subdivisions successives, serésolvent


Traité d'anatomie humaine . ans un nerf. 1° Conceptions anciennes — Les concep-tions que nous appelons anciennes, bienquelles soient postérieures à 1871, reposentsur ce fait anatomique, tout hypothétique du reste (car on ne lavait jamais cons-taté), que les cellules nerveuses sanastomosent entre elles dans lépaisseur de lasubstance grise. Ce fait a inspiré deux théories principales, la théorie de Gerlachet la théorie de Golgi : a. Théorie de Gerlach. — Daprès Gerlach, les prolongements protoplasmiquesdes cellules nerveuses, par suite de leurs divisions et subdivisions successives, serésolvent en une multitude de fibrilles, très fines, très délicates, qui sanastomo-sent entre elles dabord, puis avec les prolong-ements similaires des cellules voi-sines. Il en résulte la formation dun vaste réseau, partout continu, qui occupetoute la hauteur de la substance grise et à la formation duquel concourent à lafois les prolongements protoplasmiques de toutes les cellules nerveuses. Co 382 NEVROLOGIE. Fig. 265. Figuie schématique montrant le mode de constitution du réseaude Gerlach. 1,1,1, trois cellules nerveuses, appartenant au type I, avec : 2,2,2, leur cylin-draxe, long et non ramiQé. — 3, réseau de Gerlach, formé par les anastomoses desprolongements protoplasmiques des cellules précitées. •— 4,4, deux cjlindraxesprovenant dudit réseau. réseau, dit réseau de Gerlach (fig. 265), sert de trait dunion aux cellules ner-veuses qui le constituent, et ainsi sexpliquent les actions diverses quexercentles cellules les unes sur les autres, soit à létat physiologique, soit à létat patho-logique. Mais ce nest pas tout : sur certains points du réseau en question, on voit uncertain nombre de fibrilles converger vers un point commun et, en saccolant ensemble, donner nais-sance à un petit cordonqui, plus loin, sen-toure de myéline etacquiert de la sortetoute la valeur duncylindraxe (fig. 265,4).Il existerait donc, da-près la conception deGer


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