Les oeuvres de monsieur de La Fosse . ant defforts fameux afllire fa mé a voulu quaux yeux de lAvenir inftruit,Son Portrait, fait par elle, en appuyât le que ne fera point croire la RenoinméeA la poftérité de fon récit charmée,Quand elle atteftera ce Portrait & ces yeuxOù brille tout lefprit quelle a reçu des Cieux,Ces yeux vifs, foûtenus encor du témoignageDes traits fins & charmans, qui forment fon vi- fage ?Mais fans te fatiguer dun détail imparfait ,Il faut rendre tes yeux juges de ce lui feul, par lui fcul, pour punir la coupable >Tu verras les effets ,
Les oeuvres de monsieur de La Fosse . ant defforts fameux afllire fa mé a voulu quaux yeux de lAvenir inftruit,Son Portrait, fait par elle, en appuyât le que ne fera point croire la RenoinméeA la poftérité de fon récit charmée,Quand elle atteftera ce Portrait & ces yeuxOù brille tout lefprit quelle a reçu des Cieux,Ces yeux vifs, foûtenus encor du témoignageDes traits fins & charmans, qui forment fon vi- fage ?Mais fans te fatiguer dun détail imparfait ,Il faut rendre tes yeux juges de ce lui feul, par lui fcul, pour punir la coupable >Tu verras les effets , dont fon art eft capable. Ainfî parla Mercure , & Jupiter compritQue ce difcours étoit un trait de fon efprit »Un détour quil prenoit pour loiier cette Belle , .POESIES. i8^ Et que pour ce portrait plein de fon nouveau zèle ,JÇout ce quil en difok nétoit que dans leCpokDe faire naître en lui le defîr de le le vit, Bt furpris dune telle peinture ,11 trouve encor trop froid le récit de Mercure^. ^^4 POESIES. LES ETOILES CONJUREESCONTRE LE SOLEIL. POEME A LLEG O R I Q^VE traduit du L>atin au R, P, Commirc, T B y E S i^ftres indignés de vott*, en fa carrière yLe Soieil étoufier leur plus vive lumière ,De lUnivers charmé feul attirer les yeux ,Kagutrc en leur fureur troublèrent tous les fur-tout Jupiter eflammé de furie,Et cet aftre fameux qui luit fur lHefperie >De la (édition donnèrent le ne veut point de Maître, Sclautre point d*EgaUTous demandent leur parc aux honneurs de la terre,LEnvie au Ciel heureux fait-elle aufîi la guerre ? Aufll-tot de grandeur, & déclat diffcrens,De leurs Cercles fcrtis, on les voit tous neft plus iixe alors, La fureur les emporte >Et chez Mercure accourt la brillante filence & la nuit aidoient à leur dcfTein,Le premier des Poiflbns^ dans un tranfpcrt fcudain ,Jcttant lœil fur fa «jueuë enccr toute brûlée , CONJURATIO POESIES. 185 ^\ ? CONJURATIO STELLAR
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