. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . aperçoit plusieurs villages, les étapesde la route de Lha-sa. La ville sainte est là-bas, derrière lhorizon, par delà le Poyulmystérieux. Il faut encore quarante jourspour y parvenir. Mais la nuit commence àtomber et le village où nous allons est loinet très bas sous nos pieds. La lune éclaireheureusement à travers un ciel brumeux. Ces marches de nuit paraissent ne devoirjamais finir. Quand nous arrivons à Ouabo,les maisons sont closes et les feux é guide qui avait pris les devants pourtrouver un logement ne
. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . aperçoit plusieurs villages, les étapesde la route de Lha-sa. La ville sainte est là-bas, derrière lhorizon, par delà le Poyulmystérieux. Il faut encore quarante jourspour y parvenir. Mais la nuit commence àtomber et le village où nous allons est loinet très bas sous nos pieds. La lune éclaireheureusement à travers un ciel brumeux. Ces marches de nuit paraissent ne devoirjamais finir. Quand nous arrivons à Ouabo,les maisons sont closes et les feux é guide qui avait pris les devants pourtrouver un logement ne reparaît pas. Jat-tends longtemps sur ma mule, me doutantque les choses ne vont pas toutes le guide revient, en effet, cest pourme dire que personne ne veut me habitants, surpris à cette heure tardivepar la nouvelle quun étranger arrive, ontbarricadé leurs portes. Peu à peu, des hommes sortent des mai-sons, et réunis à lécart, ils causent à voixbasse. De nouveaux pourparlers sengagentinterminables, pendant lesquels jattends,. LE DOKERLA 113 toujours immobile. Mes deux hommes meprésentent comme un voyageur paisible,mais sans crainte, puisque je suis là seul etsans armes. On me conduit enfin à la plus pauvremaison du village. Elle na quune pièce,la pièce commune où est le foyer. Leshommes my ont suivi, et assis autour dufeu ils me regardent. Adjroup resté seulavec moi na pas lair très rassuré. Il meprépare du tsampa avec du sucre et dubeurre fondu. Cest la meilleure façon de lemanger. Je métonne de ne voir personne de macaravane arriver. Sils ont dû camper, jeserai donc forcé de passer la nuit seul etsans bagages dans ce milieu évidemmenthostile. Enfin Tchao arrive, tenant à peinedebout : les mulets ont passé le col, maisle cuisinier Tchou-Kouan et mon chevalsont encore sur lautre versant de la mon-tagne. Il croit devoir me rassurer et affirme queles Tibétains dici sont de braves gens, mais 8 n4 DANS LES MARCHES TI
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