. Embryologie, ou, Traité complet du développement de l'homme et des animaux supérieurs. Embryology; Embryology. 824 DEVELOPPEMENT DU TEGUMENT EXTERNE. rieure. Elles étaient toutes, au contraire, constituées dans toute leur, masse par des cellules arrondies, entièrement semblables à celles de la couche muqueuse de Malpighi. Chacun de ces bour- geons offrait, en outre, à sa surface une délicate membrane l'en- tourant de toutes parts et se raccordant, au niveau de la face interne de la couche muqueuse, avec la membrane anhyste inter- posée à cette couche et au derme. L'épiderme, en pren


. Embryologie, ou, Traité complet du développement de l'homme et des animaux supérieurs. Embryology; Embryology. 824 DEVELOPPEMENT DU TEGUMENT EXTERNE. rieure. Elles étaient toutes, au contraire, constituées dans toute leur, masse par des cellules arrondies, entièrement semblables à celles de la couche muqueuse de Malpighi. Chacun de ces bour- geons offrait, en outre, à sa surface une délicate membrane l'en- tourant de toutes parts et se raccordant, au niveau de la face interne de la couche muqueuse, avec la membrane anhyste inter- posée à cette couche et au derme. L'épiderme, en prenant ce mot dans son sens le plus large, ne montrait pas la moindre trace des pores excréteurs, non plus que de canaux excréteurs dans toute son épaisseur, qui était de 54 à 58 [x. Ainsi, comme nous l'avons déjà dit, le rudiment de ces glandes consistait exclusivement en mi prolongement court, et plus ou moins piriforme, de la couche muqueuse dans le derme. La suite du développement de ces glandes nous montre leurs rudiments pénétrant de plus en plus dans le derme et se contour- nant de manières diverses, en même '^ .^ temps qu'à leur intérieur une lu- mière apparaît. Au commencement du sixième mois, les glandes sudo- ripares de la plante du pied et de la paume de la main s'enfoncent déjà jusqu'à la moitié, ou même jusqu'aux trois quarts de l'épais- seur du derme (fig. 479). Elles mesurent 63 à 70 [j. à la massue terminale, 36 à 45 \x dans le canal qui en part. Elles décrivent déjà quelques légères sinuosités et offrent, au moins çà et là , dans leur portion effilée une lumière. Mais celle-ci ne se prolonge pas à travers les couche muqueuse et cornée de l'épiderme, ou, du moins, ne s'ouvre pas sur la face libre de ce dernier. Ce n'est qu'au septième mois que j'ai observé pour la première fois, dans les mêmes régions de la peau, des traces des pores


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