. La Vie de monsieur Des-Cartes . L A V I E D E M^ DESCARTES LI rR£ SECOND. Contenant ce qui seft paffé depuis quil fe fut défait des Préjugez de lEcole, jufquà fon établiffement en Hollande. CHAPITRE PREMIER. Où lon reprend [on hifioire a, la fin de Pan 1^15). il fe trouve dans une efpéce de folitude, qui luy fait naître diverfes penféescontre ce qui avait été penfè avant luy. il fe haz^trde a, fe dé-pouiller de toutes les opir>ions qu il avait reçues jufqu alors. Ré-cit de quelques fanges quil eut , avec leur explication, il com-mencée fon traité des Olympiques y qu il n a point achevé de
. La Vie de monsieur Des-Cartes . L A V I E D E M^ DESCARTES LI rR£ SECOND. Contenant ce qui seft paffé depuis quil fe fut défait des Préjugez de lEcole, jufquà fon établiffement en Hollande. CHAPITRE PREMIER. Où lon reprend [on hifioire a, la fin de Pan 1^15). il fe trouve dans une efpéce de folitude, qui luy fait naître diverfes penféescontre ce qui avait été penfè avant luy. il fe haz^trde a, fe dé-pouiller de toutes les opir>ions qu il avait reçues jufqu alors. Ré-cit de quelques fanges quil eut , avec leur explication, il com-mencée fon traité des Olympiques y qu il n a point achevé depuis. P Rts avoir rapporté de fuite les affaires quife font pailees en Allemagne fous les yeux deM Dcicartes , nous nous fommes fait un plusgrand jour, pour expofer aux yeux des au-tres ce qui fe pafla dans fon efprit , & dontil fat le lèul acteur peu de têms après sêtreengagé dans les troupes du Duc de Bavière. Nous avons K iij lemarqué. ^ -m 7^ La Vie de M. Descartes. I 6 I 9. remarqué quâpres avoir quitté fur la fin de Septembre de lan 1619 la ville de Fraiicfbrd , où il avoit aflîfté au couronnement de lEmpereur , il_£arrêta fur les fron- ///tiéres de Bavière au mois dOctobre , ^ quil commen- Xci^x^i^ ^ ^Li^ ^^^ ^^^a^carnpagne^ par le niettre^en^quartier dhiver. Il cê^^-te^ /u. pa*i^tL^^~\vix en un Hëinî^arté du commercèT^fi^eufré- L, f//i^ ^/^/^Vf/^^/f^quenté de gens dont la conver/àtion fût capable de le di-- vertir, quil sy procura une /blitude telle que Ton efprit laDifc. ({e u pou voit avoir dans fon état de vie ambulante. Sétant ainfiMéth. part.!. aiTuré à^ts, dehors , &; par bonheur nayant dailleurs aucunsp. li. eqq. ^^jj^^ ni aucunes pafîîons au dedans qui pufîèntle troubler,il demeuroit tout le jour enfermé jfeul dans un poëfle, où ilavoit tout le loifîr de s^entretenir de ^(^s penfees. Ce né-toient dabord que des préludes dimagination : &: il ne de-vint hardi
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