. Les types de Paris. a les souflrances iiitinies de cescandidats assez dt-sordoniHs pour abandonner leur gagne-pain dans le pro-ljlém;ili(|iif espoir tle piisscr plus tard à la caisse du théâtre et dfn sortir leportefeuille lourd de billets de banrpie? haiis ces concours du Conservaliiire, ce <|ui est lamentable, ce nt^st passeulement l;i pjiiivieli des opéras et des pièces (luon exhume, ce nest pascette espèce de Muséum Tussauil de la miisiipie et de la li(lér;Uiirc, ce n estpas cette tiralolo;;ic des douilles croches et de lalcxandrin. Non, cest cetteémotiiiii luiiiiaiiii tpii se dégage


. Les types de Paris. a les souflrances iiitinies de cescandidats assez dt-sordoniHs pour abandonner leur gagne-pain dans le pro-ljlém;ili(|iif espoir tle piisscr plus tard à la caisse du théâtre et dfn sortir leportefeuille lourd de billets de banrpie? haiis ces concours du Conservaliiire, ce <|ui est lamentable, ce nt^st passeulement l;i pjiiivieli des opéras et des pièces (luon exhume, ce nest pascette espèce de Muséum Tussauil de la miisiipie et de la li(lér;Uiirc, ce n estpas cette tiralolo;;ic des douilles croches et de lalcxandrin. Non, cest cetteémotiiiii luiiiiaiiii tpii se dégage devant \i)us tous, ténors la Ijonclie en cœur,jeunes premiers les reg;irds au ciel, basses barbues juscpianx yeux, pèresnobles rasés jusquau derme! Combien sen vont la iliinarche affaissée et 1 accent déconfit ! Le succèsrêvé vient de se refuser. La parole, comme dans Virgile, sest arrêtée dans legosier séché paila peur. De grandes espérances croulent tout d un coup. Des 76 LES TYPES DE [jpstos navres s es-(juisscut, des {^estesvrais, ceux-là, etfju ils ne rotionve-lont jamais devantla lanipe, en facedu [)id)iic. Tlélas !parmi ceux-là quin ont pas de ta-lent, comijien ontiaim! Et ponr(anl , illeur faudra vivre,vivre de lart dontils ont à peine sur-pris les éléments etdont ils ne connais-sent que la grossière et imparfaite mécanique. Juifs errants de la musique,nomades de la littérature, toujours c|uêtant à coups de gosier, à force deroulements dyeux et de grands mouvements de bras le douloureux pain deleur existence, ils seront les artistes des troupes de province. De Dunkerque à Bayonne et de Grasse à Qnimper, eux, les piètres acteurs,ils promèneront leurs vagabondes existences. Avoir été élève au Conserva-toire de Paris, ce sera pour eux ini titre mélancolique que les affiches, engrosses lettres, feront éclater, au coin des rues, sur les murailles des mornessous-préfectures. Leur nom, méprisé des juges du concours, lla


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