Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ouy r. il ejl foYt requis four plujteurs raifons, que tous UsEpholiers demeurent en vn Collège , ^ffonft^ tous ohie^ls contraires, C HAP, 5J. L ne rcfle plus,


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ouy r. il ejl foYt requis four plujteurs raifons, que tous UsEpholiers demeurent en vn Collège , ^ffonft^ tous ohie^ls contraires, C HAP, 5J. L ne rcfle plus, touchant le Collège, quedepropofer à Mefiîeurssil neferoitpasbon,que tous les Efcholiers y demeuraf-fent tous enfemble. Quant au plus grad&: meilleur iugemcnt des doutes, il fcm-ble que lefdits Efcholiers doiuent eftrctous logez en vn Collège, pour les trois raifons qui scn-fuiuent. La première appartient à la difcipline:la fecon- Trois raî-de, à la docftrine: la tierce eft ciuile & Pythagoricnnc, fons pour-mais Chreftienne pluftofl:, comme fera dit. Et les trois quoy lescaufes font tres-vtiles, & comme neceiTaires pour vne Ércholicr?vrayc& parfaite inftitutionde ïa ieuncffc. Touchant la aoiacnt dedifcipline, qui efl: vneinftrudiondcs mocurSj&corredio mcurer eudes vices,il cft tout certain,que il n cft que de demeurer en vn Coli&-YQ on/ donne ordonnances, inftruclions Se gc; NNNniii^. OEVVRES MORALES remonftrances aux domeftiques: comme après àiùiti/on-per,apres le Salut, & toutes les feftes plus amples, deuantou après laMefTe: là oii les martinets ( quon appelle, de-mourans hors du Collège) ne sy trouuent point, & nypourroient eftre contraints pour sy tcouuer commodé-ment, Tpecialement à celle quon fait priuément pour lespenfionnaires &chambriers du quant aux corredions des fautes ,onne les peut faire de ceux qui de-meurent dehors, tant pource quon ne les fçait, & quonne les peut fçauoir,que ceux qui les ontcommifes^gaignëcau


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