. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. ujours, lui parler toujours, & ne ja-mais fortir dauprès delle. cela eft > il ny a quà y faire porter vo-tre lit tout dun train. te prie , ne raillons point, &: prenonsdes meiures juftes pour me la faire époufen. 2,4 Précaution Inutile. 51 j MEZZETIN. Comptez que je fiiis à vous comme lesfcrgens font au diable, &: que demain ellefera votre femme y ou jy brûlerai mes li-vres. Allon
. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. ujours, lui parler toujours, & ne ja-mais fortir dauprès delle. cela eft > il ny a quà y faire porter vo-tre lit tout dun train. te prie , ne raillons point, &: prenonsdes meiures juftes pour me la faire époufen. 2,4 Précaution Inutile. 51 j MEZZETIN. Comptez que je fiiis à vous comme lesfcrgens font au diable, &: que demain ellefera votre femme y ou jy brûlerai mes li-vres. Allons 3 battons le fer pendant qu ileft chaud : mais fi vous ne faites à pointnommé ce que je vous dirai, je vouslaifle-rai, ma foi embourbé dans votre en fembrafant. Je mabandonne à ta conduite. Ils senvont ISABELLE for tant de fa chambre. Qu on donne à Arlequin tout ce quilvoudra manger, & qu on le régale en hom-me dé conféquence. De Pair dont nous nousy prenons, il eft mal-aifé de faire cheminerlamour plus vite. Une lettre fort tendre ,un portrait donné* Ah ! que je vous plains %monfieur Gaufichon, de faire fi mal obfer •ver votre jfœun. lix La Précaution inutile. SCENE III. CAVFICHON , ISABELLE. GAUFICHON entre en furie \ une épée afin coté, & deux piftolets a fa ceinture. PAr tout où je le rencontrerai, je lui fen-drai le cœur avec mon épé, monfieur , chez moi en cet équi-page-là l y morbleu chez vous, &c en votreprefence je veux quil en coûte la vie àLeandre. Leandre ? Bon Dieu ! & par où vousauroit-il fâché , lui qui a tant dégards 8cdhonnêteté pour tout le monde ?âme ! la dernière goutte de ton fangva laver laffront que tu fais à ma encore , ne peut-on favoir la caufedun defefpoir fi violent? Je vous ai toujoursdit quune fille gardée de trop prés fait biendu chagrin. ne métonne pas fi dans votre aflèmblée TLa Précautio
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