Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . fois plus peuplé quil ne lest de nos jours. Après lesmassacres, la belle contréeétait changée en une immensenécropole1. De toutes parts, onne voit que canaux obstruésou changés en marais, champsabandonnés, forêts dévastées,villes et villages en dé on remonte la vallée delIli, au delà du fort de Boro-khoudzir et de la forêt dor-meaux nains plantée par lesChinois, les amas de pierres quifurent Turgen, Djar-kend, Ak-kend, Khorgos, Alim-tou, semontrent successivement auvoyageur. Quelques anciennesplaces fortes ont encore leurs
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . fois plus peuplé quil ne lest de nos jours. Après lesmassacres, la belle contréeétait changée en une immensenécropole1. De toutes parts, onne voit que canaux obstruésou changés en marais, champsabandonnés, forêts dévastées,villes et villages en dé on remonte la vallée delIli, au delà du fort de Boro-khoudzir et de la forêt dor-meaux nains plantée par lesChinois, les amas de pierres quifurent Turgen, Djar-kend, Ak-kend, Khorgos, Alim-tou, semontrent successivement auvoyageur. Quelques anciennesplaces fortes ont encore leursmurailles et leurs tours, maisles brèches ne laissent entre-voir dans lintérieur que desruines, à demi cachées par leshautes herbes et les racines des arbres. La Ville que leS ^ Gisement de plomb. ¥ Gisemont de cuivre. K Gisement de houille. Mandchoux fondèrent en 1764 * - «w *— t de fer. * I — de marbre. Ç Fonderie de fer aband. + — de manganèse k — de graphite î Lavage dor abandonne H§3 Bassin : t 500 000. 61*45 E. de G. 40 kil. et dont ils firent la capitale de la province chinoise, sous les divers noms dIli, de Nou- velle-Kouldja, de Mandchou- Kouldja, de Hoï-yuan présente le spectacle le plus attristant2 : les murs de la forteresse subsistent encore ; çà et là se dresse une tour ébréchée ; des portes ornées de sculptures, des parois décorées de fresques contrastent avec les débris amoncelés; en certains endroits, le sol est couvert 1 Abraraov, Zapiski Roussk. Geogr. Obchlchestva,l, 1867; 2 liussische Revue, 1879, n° 6. Ujfalvy:,— Schiller, elc. 560 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. dossements blanchis. Après le passage des massacreurs tarantchi, quatre-vingt mille cadavres étaient épars dans les rues dIli : deux ou troismaisonnettes habitées par les Dounganes, tels étaient, en 1876, les seulsindices de renaissance. A lest, Bayandaï, que lon dit avoir eu 150 000 ha-bitants, offre seulement quelques pans
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