Traité de chirurgie . cales, la compression des vaisseaux avant leur entrée dansle globe oculaire et lembolie de lartère centrale de la rétine au début sont àpeu près les seules à amener lischémie rétinienne. Une simple pression exercéesur le globe avec le doigt, suffit à la produire. Lanémie rétinienne se traduit par une diminution de lacuité visuelle, et uneobnubilation générale de la vision qui peut aller jusquà la cécité complète,comme on lobserve dans la syncope. Le traitement est celui de la cause qui la produite. c. Embolies des ahtères hé — Jieger, en 1854, a donné une obser-
Traité de chirurgie . cales, la compression des vaisseaux avant leur entrée dansle globe oculaire et lembolie de lartère centrale de la rétine au début sont àpeu près les seules à amener lischémie rétinienne. Une simple pression exercéesur le globe avec le doigt, suffit à la produire. Lanémie rétinienne se traduit par une diminution de lacuité visuelle, et uneobnubilation générale de la vision qui peut aller jusquà la cécité complète,comme on lobserve dans la syncope. Le traitement est celui de la cause qui la produite. c. Embolies des ahtères hé — Jieger, en 1854, a donné une obser-vation imparfaite de cette affection. De Graefe est le premier qui lail bien étudiéeen 1859. Depuis, Schweigger a eu loccasion de faire lexamen anatomique dunœil et de mettre hors de doute la réalité de la lésion. Loblitération emholiiiue peut porter sur le tronc même de lartère centrale dela rétine ou sur lune de ses branches. LKSIOXS VITALKS KT iM DK nivTINI-]. 2i9. FiG. 155. — Embolie de lartère centrale de la rétine. Eiidjolh de Varlève. ceuIrait. — Lccaillol tMnl)()li(|uo a (Ir trouvé par Scliweigfi^crdans Tarlrre h I niillini(lro <mi arrière! àv la lanu^ criblée {\\\r. l5o). Les causes de rcnd)()lie sont, avant tout, les lésions valvnlaires du cœur,ranévrysmc de laorlc ou tic la carotide primitive (Knapp), lendocardile rhuma-tismale et puerpérale. Cette dernière saccompagne parfois de choroïdile suppu-rative dont ^il•clu)^va i-econnu la cause dans la présence dun caillot a signalé encore dans léliolog^ie, lalbuminurie, le diabète, la pneumonie, lascarlatine, les oreillonscl même la syphilis, chezles sujets jeunes. Lembolie de Tarièrecentrale, accident dail-leurs rare, a son maxi-mum de fréquence devingt à soixante ans. Lembolie de lartèrecentrale sannonce parune cécité brusque, in-stantanée, qui nest pasprécédée par lapparitionde phosphènes. La perlede la vision se fai
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