. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. DE LA VALLÃE DE LA SAMBRE 20I les traits pleins indiquent la disposition actuelle produite par l'effon- drement lent des couches horizontales meubles ou plastiques dans le sil- lon qui se creuse et s'approfondit. Les traits interrompus forment les raccordements. Tous les dépôts compris entre l'ancien sol et le sol actuel ont été enlevés et dispersés parles dénudations postérieures. FiG. 10. ..c//( e n / " N - -e-. Il est donc, croyons-nous, établi que la disposition des couches ter- tiaires en emboîtem


. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. DE LA VALLÃE DE LA SAMBRE 20I les traits pleins indiquent la disposition actuelle produite par l'effon- drement lent des couches horizontales meubles ou plastiques dans le sil- lon qui se creuse et s'approfondit. Les traits interrompus forment les raccordements. Tous les dépôts compris entre l'ancien sol et le sol actuel ont été enlevés et dispersés parles dénudations postérieures. FiG. 10. ..c//( e n / " N - -e-. Il est donc, croyons-nous, établi que la disposition des couches ter- tiaires en emboîtement démontre que la dégradation des rochesformant le contact du Carbonifère et du Houiller n'a sérieusement commencé, au Sud de la Sambre, qu'après le dépôt du Bruxellien. En effet, à l'époque landenienne, le sol, à peu près plan, a dû se recouvrir plus ou moins uniformément de dépôts de delta, dépôts qui se sont affaissés plus tard avec toute la contrée pour permettre à la mer bruxellienne d'envahir la région et de couvrir une bonne partie de la Belgique moyenne. Grâce à la couche d'argile résistante renfermée dans le Landenien et à la présence dans les sables sous-jacents des niveaux de blocs de grès consolidant la masse, la mer bruxellienne a pu s'étendre à la surface primitivement horizontale du Landenien et y déposer ses sédiments sableux, pendant que de nombreuses annélides perforaient le fond de la mer, formé par l'argile landenienne. Ce n'est que plus tard, après le retrait de la mer bruxellienne â retrait qui semble avoir été définitif pour la région considérée â que les eaux d'infiltration ont commencé leur Åuvre lente de destruction. Ces eaux ont peu à peu attaqué le biseau de calcaire carbonifère existant grâce au renverse ment des couches primaires (voir Fig. 9) l'ont désagrégé, puis dissout, et, grâce au


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