Revue de l'art chrétien . ses, larges de 10 à 20 centi-mètres, avec le cintre souvrant dans la pierre qui sert de linteau, souvent sans ornement ;quelquefois un simple filet encadre le cintre, et alors des claveaux sont marqués sur le linteauau moyen de rainures creuses ; dautre fois il y a des zigzags, des dents de loup, des de la fenêtre est le plus souvent simplement biseautée; jai quelquefois trouvé, enoutre de ce biseau1 ou le remplaçant, des dents de loup , des festons, etc. Ce genre de fenêtresétroites se rencontre pendant toute la période romane. Louverture intérieur


Revue de l'art chrétien . ses, larges de 10 à 20 centi-mètres, avec le cintre souvrant dans la pierre qui sert de linteau, souvent sans ornement ;quelquefois un simple filet encadre le cintre, et alors des claveaux sont marqués sur le linteauau moyen de rainures creuses ; dautre fois il y a des zigzags, des dents de loup, des de la fenêtre est le plus souvent simplement biseautée; jai quelquefois trouvé, enoutre de ce biseau1 ou le remplaçant, des dents de loup , des festons, etc. Ce genre de fenêtresétroites se rencontre pendant toute la période romane. Louverture intérieure sévase considé-rablement dans tous les sens. ( 2) Jai trouvé à Landiras (Gironde) un autre exemple de ce genre : cest une croix gravéesur la croupe dun lion. DE SAINT-MARTIN DE SESCAS. 1(55 à sculpté deux personnages barbus placés en sens opposé et accroupisde façon que la plante des pieds et le derrière de lun touchent laplante des pieds et le derrière de lautre. Avec la main droite, ils se tien-. nent la barbe, et le ventre avec la gauche. Lun deux parait triste, etlautre , avec sa boifthe ouverte et dont les coins sont relevés , parait êtredans la jubilation. Peut-être pourrait-on trouver une explication de ce chapiteau dans cepassage de la légende de saint Martin [légende dorée, tome i, page 547 ). « Les animaux étaient soumis à saint Martin. Ayant vu des » chiens qui poursuivaient un lièvre, il leur ordonna dabandonner cette» pauvre bète t1) : aussitôt les chiens sarrêtèrent et restèrent comme» liés à leur place. Un serpent avait aussi une fois traversé un fleuve» à la nage, et Martin lui dit : « Au nom du Seigneur, je tordonne>) de ten retourner. » Et le serpent revint sur la rive doù il était » parti, Un chien aboyait un jour contre un disciple de saint Martin, » qui se tourna verslui et lui dit : « Au nom de Martin , je tordonne» de te taire ; » et le chien se tut aussitôt comme sil avait eu la langue» coup


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