Tragédies . s que dis-je? Et pourquoi me cacher?Attendons-le plutôt, ce vainqueur redoutable?Combattons par mes foins fa fureur ne le connois plus, sil pourluit un deffeinQui dun fang que je pleure a fait rougir fa mes pleurs, en pitié faifent changer fa ra-ge- .Ceft à toi, Dieu puiiTant, quappartient cet qui briies les cœurs , Se portes à ton gré >Dans un fein criminel ton feu le plus facre :Dieu bénin, verfes-en quelque heureufe étin-celleSur les yeux aveuglez de cette Ame ennemi sapproche , & je vai lui fi ton bras nagit , pou
Tragédies . s que dis-je? Et pourquoi me cacher?Attendons-le plutôt, ce vainqueur redoutable?Combattons par mes foins fa fureur ne le connois plus, sil pourluit un deffeinQui dun fang que je pleure a fait rougir fa mes pleurs, en pitié faifent changer fa ra-ge- .Ceft à toi, Dieu puiiTant, quappartient cet qui briies les cœurs , Se portes à ton gré >Dans un fein criminel ton feu le plus facre :Dieu bénin, verfes-en quelque heureufe étin-celleSur les yeux aveuglez de cette Ame ennemi sapproche , & je vai lui fi ton bras nagit , pourrai-je lébranler ?Prête à ma foiblc voix cette éclat du tonnerre >Par qui le fierëaulus fut renverfé par terre •Quand pourfuivant le peuple agréable à tes yeux,Un feul mot defarma ce Guerrier furieux ,Et lui donnant la Foi dont ton Efprit manime >De ton perfeetfteur le vendit ta cette grâce à mes brûlans vient. Grand Dieu î feconde mes ADRIEN, VALERIE. ADRIEN. QUe les momcns font longs loin de votre pre*^ fence !Madame , que mon cœur fentoit dimpatience !Mais? grâce aux immortels, rappelle près de vous,Je puis flatter mes vœux du deftin le plus doux ; je puis en liberté vous exprimer VALERIE. Arrê quel titre veux-tu que je fois ta conquête ?Sur quels droits fondes-tu cet efpoir Ci charmant? Dieux ! (o li pi r s pouffez en ce moment,En vain sefforceroient de reveiller ma flâme :Contre tous leurs efforts jai préparé mon ame -,Tu ferois fans fuccès entendre tes douleurs. élas i , mes yeux verroient tes viens, tapplaudiffant de lamour qui tanime »Attefter un Hymen que tu crois légitime ;Et fier de ces liens, auguftes parmi nous ,Tu portes dans tes yeux tout lorgueil dun £« poux 1Va 3 ceiTe de penfer que lHymen nous uniffe. -y! Adrien » Ecoute ; Se déformais rends-toi plus de ne voi plus en toi cet Amant généreux ,A
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