Saint-Pierre de Rome : histoire de la basilique vaticane et du culte du tombeau de Saint Pierre . « doit présenter au pape des sujets dignes,constitués en lordre de prêtrise, quil institue lui-même chapelains à vie ». Cette cordiale entente dura jusque dans les premières années duxvi« siècle; puis peu à peu, pour des raisons diverses, les derniers Valoislaissèrent séteindre, avec le culte de Pétronille, le droit royal sur sa Cf. Mémoire hist. sur les inslilut. de la France à Rome, par Me Lacroix, clore «éd. Arnaud; Rome, 1802. LE CULTK 597 chapelle, en sorte que, vers lan 1600, la Fr


Saint-Pierre de Rome : histoire de la basilique vaticane et du culte du tombeau de Saint Pierre . « doit présenter au pape des sujets dignes,constitués en lordre de prêtrise, quil institue lui-même chapelains à vie ». Cette cordiale entente dura jusque dans les premières années duxvi« siècle; puis peu à peu, pour des raisons diverses, les derniers Valoislaissèrent séteindre, avec le culte de Pétronille, le droit royal sur sa Cf. Mémoire hist. sur les inslilut. de la France à Rome, par Me Lacroix, clore «éd. Arnaud; Rome, 1802. LE CULTK 597 chapelle, en sorte que, vers lan 1600, la France nexerçait plusson juspatronat; il ny avait plus depuis longtemps de chapelainstitulaires. Il y a, à cette époque, entre la papauté et la France, comme un refroi-dissement. Les relations nécessaires existent toujours, mais les relationsintimes ont fait place à la diplomatie dans toute sa raideur glaciale. Leroi de France prend toujours le titre de roi tn-s chrétien, la France celuide fille aînée de lÉglise; mais entre la fille et la mère il ny a plus dépan-. Iiitériour dt; Saint - I>)ui» - des - français. chement : le respect demeure, la tendresse est éteinte. Le culte ilc Pétro-nille suit la même pente; il descend, comme le culte de dirait (jue la disparition de lun est le symbole de la mort delautre. Du reste, depuis une cenfain» dannées, grandit, à côté de loratoirede Pétroniilo, une autre église nationale (|ui v,i liiciilnl usurper la infiniértplace et elïacer jusquà son souvenir. Les Français avaient, comiue nouslavons déjà dit. une petite église nationale, étroite, dans un (piartiorincommode, au milieu du fouillis de ruelles qui occupaient rfiiiplatc-ment et les environs de Saint-André thlla Valle. 11 leur tardait den ès bien des recherches et des démarches, ils obtinrent, en 1V77,léchange de leur église et de leur hospice in Airnula contre les églisesde Sainte-Marie de Cfllis, Saint-Ben


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