. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 54 CÅUR. ment à l'orifice correspondant, Je façon à ne faire saillie ni dans l'oreillette, ni dans le ventricule; elles s'y appliquent par l'eCfet de la seule pression du sang; les colonnes charnues ou muscles papillaires se contractent pendant la systole, et leur contraction a pour effet de faire contre-poids à la trop grande pression du sang, et de maintenir les valvules horizontalement appliquées. La théorie de l'occlusion passive, telle qu'elle a été modifiée par Haller, est devenue classique; elle a été acceptée par Bichat, Sommering, Au


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 54 CÅUR. ment à l'orifice correspondant, Je façon à ne faire saillie ni dans l'oreillette, ni dans le ventricule; elles s'y appliquent par l'eCfet de la seule pression du sang; les colonnes charnues ou muscles papillaires se contractent pendant la systole, et leur contraction a pour effet de faire contre-poids à la trop grande pression du sang, et de maintenir les valvules horizontalement appliquées. La théorie de l'occlusion passive, telle qu'elle a été modifiée par Haller, est devenue classique; elle a été acceptée par Bichat, Sommering, Autenrikth, Magendie, Prochaska, Béclard, ValentIiN, Wundt, Chauveau et Faivre, Sprinc, etc. Les valvules, disent Chauvead etFAivRE, sont pendantes à la fin de la systole auriculaire; dès que la systole des ventri- cules commence, le sang s'engouffre sous les festons de la valvule auriculo-ventriculaire, les soulève, et, comme ces festons sont attachés aux parojs du ventricule par des cordages dont la base est contractile, leurs pointes sont ramenées parle bas. tandis que leurs faces supérieures s'adossent, de manière à former, au niveau de l'orifice auriculo-ventriculaire légèrement rétréci, une voiite miilliconcave qui sépare les ventricules des oreillettes. Les muscles papillaires auraient encore pour but, en se contractant en même temps (|ue les parois ventriculaires, de proportionner la tension des cordages avec la puissance des systoles, et d'assurer toujours l'occlusion parfaite des orifices. Ainsi Chau'S'eau et Faivre admettent, à l'instar d'un grand nombre de partisans de l'occlusion active, le resserrement de l'orifice auriculo-ventriculaire, mais dans des limites beaucoup plus restreintes; pour eux, cet orifice se resserre assez pour permettre l'affrontement marginal des valves, mais pas plus. D'après Spring, la valvule auriculo- ventriculaire est tendue comme une cloison entre la cavité de l'oreille


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