Oeuvres . gt;Je rafTemblai tous mes amours. Lun à la fin de fa carrière iLe carquois vuide , larc baille ,Portant un flambeau fans lumière »De vieilIelTe étoit tout cafTé, ïfi Revue dAmour s; Lautre ne battant que dune aîle,Qui le foutenoit à demi,Comblé des faveurs dune belle sEtoit déjà prerquendormi. Lun de dépit rompoit Ces armes,Accablé dim malheur nouveau ;Une ingrate caufoit Ces larmes,Quil efTuyoit de fon bandeaut .î*.*i? Lautre rebuté des capricesDe lobjet qui le fait brû porter ailleurs fes fervices >Etoit tout prêt à senvoler. Avec eux , charmante Climene >Parurent enc


Oeuvres . gt;Je rafTemblai tous mes amours. Lun à la fin de fa carrière iLe carquois vuide , larc baille ,Portant un flambeau fans lumière »De vieilIelTe étoit tout cafTé, ïfi Revue dAmour s; Lautre ne battant que dune aîle,Qui le foutenoit à demi,Comblé des faveurs dune belle sEtoit déjà prerquendormi. Lun de dépit rompoit Ces armes,Accablé dim malheur nouveau ;Une ingrate caufoit Ces larmes,Quil efTuyoit de fon bandeaut .î*.*i? Lautre rebuté des capricesDe lobjet qui le fait brû porter ailleurs fes fervices >Etoit tout prêt à senvoler. Avec eux , charmante Climene >Parurent encor mille Amours,Que je leconnoiflbis à peine,Four mavoir fervî quelques jours. Revue d A m o u r. s. hjMais un autre, dont, ce me ferable jLa beauté les effaçoit tous ;Sur un portrait qui vous reflemblc jAttachoit fes regards jaloux. ® Aufli-tôt quon le vit paroître,Toute la troupe senvola ;Et îe nen veux plus laiiïer naître;îl me fuiïit de celui-là. ^ f llii t^JV *^ ^^y «^. SI4- PROJET XII. QU o r toujours de tendres chanfons ?Amour, fouffres que je refpire »Et quau moins une fois ma LyreMe rende de plus nobles fons. Je veux, célébrant les hazardsQue nous fait affronter la gloire iChanter un Hymne à la Viâoîrc,Et de ma main couronner Mars. Projet inutilb. tif Viens » terrible Dieu des combats »Conduis Bellone (ùr tes traces:Quittes la DéefTe des Grâces >Arraches-toi dentre Tes bras. Mais quoi ! dans le fein de CyprîsLe plus doux des plaifirs tarrête !En jouiiTant de ta conquête,Ton bonheur ten rend plus épris. ^W Confondus par mille fbupîrs »Vos cœurs Tun à lautre Te livrent;Heureux cent fois ceux qui seny vrentDu charme des mêmes plaifirs ! Amour, fî jamais moins cruel,Pour moi lu fléchifTois Silvie >Dans ces délices que jenvie,Joublicrois que je fuis mortel. >iè Projet inutile; Mais > où fuis-je ! & par quel détourPourrois-je revenir aux armes ?Je voulois chanter les allarmes :3e nai pu chante


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