. Gazette des beaux-arts . sus, on voit une colombe. Fond darchitecture. —A la san-guine. Superbe dessin, bien équilibré et dun style noble. 753. -^ Une Sibylle et des Prophètes. — Camaïeu à lhuile, sur pa-pier. Esquisse intéressante de la frise exécutée par le Rosso au-dessusde la Sibylle de Raphaël, à léglise de la Pace, à Rome. Dessin un peufatigué. 1129. — Fragment de composition dans un médaillon représentantune sorte de jugement; autour, ornements darchitecture; au-dessous,deux figures de Muses, en buste. — Dessin à la plume et au bistre sur pa-pier blanc, dans le style des décorations d


. Gazette des beaux-arts . sus, on voit une colombe. Fond darchitecture. —A la san-guine. Superbe dessin, bien équilibré et dun style noble. 753. -^ Une Sibylle et des Prophètes. — Camaïeu à lhuile, sur pa-pier. Esquisse intéressante de la frise exécutée par le Rosso au-dessusde la Sibylle de Raphaël, à léglise de la Pace, à Rome. Dessin un peufatigué. 1129. — Fragment de composition dans un médaillon représentantune sorte de jugement; autour, ornements darchitecture; au-dessous,deux figures de Muses, en buste. — Dessin à la plume et au bistre sur pa-pier blanc, dans le style des décorations de Fontainebleau, et esquisseprobable de lune des peintures aujourdhui détruites. Quant au n 1167, que quelques critiques attribuent au Rosso, ilme paraît être tout bonnement de Salviati ; cest une ébauche de têtefantastique, de profil, au pinceau et au bistre. Je citerai comme appartenant encore au xvi^ siècle : — quelquesbeaux dessins, dont quelques-uns sont indiscutables, du Bronzino, lun. LE MUSÉE WIGAR. 555 des plus habiles dessinateurs de lécole, particulièrement le n 52, unegi-ande tète denfant, au crayon noir, ou len° 50, jambe et torse denfant,dun travail serré et égal; dautres douteux, comme le n 49, qui nestquune copie du xvii^ siècle, ou les deux torses dhommes, au crayon noir,n° 48, qui rappellent terriblement le goûtpseudo-michelangesque de Da-niel de Volterre. — Puis deux compositions importantes, portées aux incon-nus, n 1415 et 1416, lune à la plume et lautre à la sanguine, qui sont ànen pas douter de Santi di Tito, dont on connaît la fécondité décorative. — Trois grandes esquisses à la plume, n° 900 à 902, deVasari, dans desboidures de son style et de sa façon. Exécutées avec la déplorable facilitéque lon sait, ni meilleures ni pires que les autres, ces esquisses nedoivent cependant pas être passées sous silence, car si Vasari fut unméchant peintre et surtout un méchant destructeur de la peintur


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