Traité des maladies de la moelle épinière . de débuter parles muscles des mains,latrophie peut débuterpar les muscles des épau-les et simuler le type sca-pulo-huméral de la myo-pathie atrophique pro-gressive (fîg. 78 et 79),(Schlesinger, Dejerine etThomas) (1). Dans ce caslatrophie est limitée audomaine des V et VP ra-cines antérieures cervi-cales. Le type brachial aété également signalé(Remak). Plus exceptionnelle-ment, latrophie évoluerapidement et symétri-quement, comme dans lasclérose latérale amyo-trophique (Schultze, Kah-1er, Debove, Luun). La plupart des auteurs attribuent à latrophie m


Traité des maladies de la moelle épinière . de débuter parles muscles des mains,latrophie peut débuterpar les muscles des épau-les et simuler le type sca-pulo-huméral de la myo-pathie atrophique pro-gressive (fîg. 78 et 79),(Schlesinger, Dejerine etThomas) (1). Dans ce caslatrophie est limitée audomaine des V et VP ra-cines antérieures cervi-cales. Le type brachial aété également signalé(Remak). Plus exceptionnelle-ment, latrophie évoluerapidement et symétri-quement, comme dans lasclérose latérale amyo-trophique (Schultze, Kah-1er, Debove, Luun). La plupart des auteurs attribuent à latrophie musculaire syrin-gomyéhque une disposition segmenlaire ; en allant de la périphérievers la racine, elle envahirait des tronçons de plus en plus grands,dabord la main, puis lavant-bras, le bras et lépaule. A un examenplus minutieux, il est facile de voir que cette distribution dite segmen-laire nexiste pas et que dans la syringomyélie, comme du reste danslhématomyélie, la topographie de Tatrophie musculaire est dordre. Fig. 68. — Atrophie musculaire, type Aran-Duchenne, dans la syringomyélie. —Même ma-lade que celui de la ligure précédente. (1) Dejerine et Thomas, Soc. de Liologic, 1897. 214 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. radiculaire(Dejerme) {l) ; le type scapulo-huméral, le type Aran-Duchenne à ses débuts, sont tout à fait probants à cet égard. La paralysie nest pas toujours exactement proportionnée à latro-phie, et souvent elle est plus accusée que ne le ferait prévoir létat des muscles. Latrophie ne frappe pasdemblée le muscle tout entier,elle procède fréquemment parfaisceaux ; et cette atrophiefasciculaire est plus souventobservée dans les musclesdeltoïdes. Les secousses fibril-laires sont fréquentes, presqueconstantes : elles sont un signeprécoce et durent des mois etdes années ; elles sont plusnombreuses et plus faciles àvoir dans les muscles en voiedatrophie, après un effortprolongé ou lorsque


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