Revue de l'art chrétien . tés au congrès de 1891, à ce détail près que levase, haut de o, 22>^, est de style Renaissance etdune très riche composition. La longueur totale de cet ornement est de 244, sur une largeur de o, 65*^. Léglise de Longueau, près dAmiens, possèdeun parement dautel qui, certainement, provientaussi des UrsuIines. lirodé en laine, ses orne-ments ressortcnt sur un fond de perles blanchesqui doit avoir un éclat exceptionnel à la clartédes cierges et des bougies ; ce qui nous est une ^élange0. 221 preuve de la science des effets que possédaient lesreligieuses. Ce devant dau
Revue de l'art chrétien . tés au congrès de 1891, à ce détail près que levase, haut de o, 22>^, est de style Renaissance etdune très riche composition. La longueur totale de cet ornement est de 244, sur une largeur de o, 65*^. Léglise de Longueau, près dAmiens, possèdeun parement dautel qui, certainement, provientaussi des UrsuIines. lirodé en laine, ses orne-ments ressortcnt sur un fond de perles blanchesqui doit avoir un éclat exceptionnel à la clartédes cierges et des bougies ; ce qui nous est une ^élange0. 221 preuve de la science des effets que possédaient lesreligieuses. Ce devant dautel a pour principal motif dedécoration, un médaillon central, ovale, haut deO, 435 environ et dune largeur un peu moin-dre qui représente la Madi-leine. La sainte estvue de face, assise au pied dun arbre, ayant unetête de mort à sa gauche : un ange, issant dune. nuée, sentretient avec elle; deux guirlandes ac-compagnent le médaillon ; délégants rinceauxentremêlés de fleurs ?— roses,pivoines, tulipes,...complètent lensemble ; une bordure, enfin, sedéroule sur trois côtés. Je ne compare, certes, pas cette pièce à cellesanalogues qui sont encore conservées aux Ursu-lines : son exécution na pas à beaucoup près lemême mérite ; je la considère cependant comme nétant dépourvue ni dintérêt, ni de valeur ar-tistique. Je citerai encore, en terminant, comme pouvantêtre attribué aux Ursulines, un tableau représen-tant la Vierge et lEnfant JÉSUS, qui appartientà M. Creton de Limerville, à Amiens. Ce tableauest dune bonne exécution et permet détudier leprocédé employé par les habiles ouvrières quilont brodé. Je ne désespère pas que dautres découvertesme mettent un jour à même de compléter cetravail : puisse la lecture des notes qui précèdentmattirer quelques communications nouvelles dela part de ceux quintér
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