. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. RECHERCHES SLR L OLIVIER :n externe, voisine du liber, est renforcée de cellules scléreuses. Limbe. —L'arc fibro-ligneux delà nervure médiane conserve les caractères anatomiques que nous avons rencontrés dans le pétiole. Toutefois la zone fibreuse externe est à faisceaux bien disjoints, et le parenchyme qu'elle protège immédiatement esl formé de cellules à parois minces; enfin Y amas collenchymateuœ du sommet atteint l'épidémie supérieur. Entre l'arc et l'épi- démie inférieur se trouvent d'abord une zone de grosses cellules à parois minces, p
. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. RECHERCHES SLR L OLIVIER :n externe, voisine du liber, est renforcée de cellules scléreuses. Limbe. —L'arc fibro-ligneux delà nervure médiane conserve les caractères anatomiques que nous avons rencontrés dans le pétiole. Toutefois la zone fibreuse externe est à faisceaux bien disjoints, et le parenchyme qu'elle protège immédiatement esl formé de cellules à parois minces; enfin Y amas collenchymateuœ du sommet atteint l'épidémie supérieur. Entre l'arc et l'épi- démie inférieur se trouvent d'abord une zone de grosses cellules à parois minces, puis des cellules à parois épaisses. Nous retrouvons dans Vépidermè de la feuille les cellules allongées, atténuées au sommet, surmontées d'un épais capu- chon de cuticule déjà notées chez le rameau et le pétiole. Sous l'épidémie supérieur sont,, de place en place, des amas de fibres de soutien. Le tissu palissùdique est formé de trois assises de cellules. Les éléments du tissu lacunmx sont franchement rameux et séparés de l'épidémie inférieur par une assise de cellules rectangulaires disposées en palissade. Les éléments de Vépidermè inférieur offrent les prolongements papilliformes et le revêtement cuticulaire déjà signalés. Les feuilles d'olivier portent, on le sait, de nombreuxpoilsen disque. La figure 13 montre la coupe de l'un d'eux et la disposi- tion de son pied entre le cellules qui l'entourent. L'étude anatomique des organes aériens de l'olivier prouve bien l'a- daptation de cette espèce à un climat chaud et sec : revêtement écail- leux, cuticule épaisse, Fig. 13 système mécanique dé- veloppé, toutes condi- tions propres à atténuer les effets, sur la végétation, d'une évaporation intense, conséquence d'un vif ensoleillement, de sécheresses prolongées et de vents violents qui sont la carac- téristique du climat méditerranéen. L'opinion de M. Flaliaut (Préface de VOlivier, par Degrulh, 1007),
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