. Bruxelles à travers les âges . ertaine inflexionmoqueuse à la lèvre inférieure quilui ajoute un grand charme. Lovalede ses joues se distingue par la gra-cieuse plénitude de contour et lab-sence de saillie des pommettes; lementon est frappé au milieu dune petite fossette, excellent nid pour les amours,comme aurait dit un poète du temps de Louis XV La poitrine na pas lexu-bérance de contour de la beauté flamande, mais elle est ronde et pleine, dunesaillie modérée, mais cependant complètement féminine, car un des agréments deMme Leplus, cest quelle est femme dans toute lacception du mot, par


. Bruxelles à travers les âges . ertaine inflexionmoqueuse à la lèvre inférieure quilui ajoute un grand charme. Lovalede ses joues se distingue par la gra-cieuse plénitude de contour et lab-sence de saillie des pommettes; lementon est frappé au milieu dune petite fossette, excellent nid pour les amours,comme aurait dit un poète du temps de Louis XV La poitrine na pas lexu-bérance de contour de la beauté flamande, mais elle est ronde et pleine, dunesaillie modérée, mais cependant complètement féminine, car un des agréments deMme Leplus, cest quelle est femme dans toute lacception du mot, par ses cheveuxblonds, par sa taille fine et ses hanches puissamment développées, par le timbre argentin de sa voix, par la molle rondeur de ses bras » Le ramage valait le plumage, et ce que valait celui-ci, Théophile Gautier nous le dit abondamment. Des Belges ont brillé à côté de ces astres de ciels étrangers. Marie Dreullette,plus tard Mme Cabel, était Liégeoise. A neuf ans, elle chantait déjà. Mme Viardot. Dur-Laborde,Premier ténor au Théâtre de la ès Baugniet. CHAPITRE II. 241 lentendit et lencouragea. « Tu as une voix charmante », lui dit-elle, « tu acquerrasdu talent, de la réputation, puis de la richesse; tu auras un château, des voitures;tu seras un jour ce quétait ma sœur. » Mme Cabel devint, en effet, une artiste depremier ordre. Elle chanta à lOpéra-Comiquede Paris avec succès. Puis, à lasuite dun échec, vint à Bru-xelles, doù elle repartit bientôtpour létranger; elle rentra eni856 à lOpéra-Comique et ycréa, entre autres, avecun charmeexquis, Dinorah du Pardon dePloërmcl. Peu après le départ deMme Ca-bel, les premiers rôles à la Mon-naie se trouvèrent tous confiés àdes Belges. Mme Vandenhaute,cantatrice gantoise, y débutapresque en même temps que le« trio belge », composé du ténortournaisien Wicart, du barytonliégeois Carman et de la basseDepoitier, un pur Bruxellois; letrio de Guillaume Tell


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