. Les colonies français. ndien, et qui causent malheureusement tropsouvent de grands ravages. Sur les hauts plateaux, les pluies sonttorrentielles et accompagnées de violents orages, quelquefois mêmede légers tremblements de terre. On peut considérer, en somme, les hauts plateaux comme parfai-tement salubres, tandis que la fièvre paludéenne est à létat endé-mie ue sur les côtes, où ses atteintes sont, néanmoins, srénéralementbénignes, mais où le climat est, en réalité, assez dur à est, dès lors, nécessaire de prendre, à cet égard, des précautionshygiéniques sérieuses : il en est,
. Les colonies français. ndien, et qui causent malheureusement tropsouvent de grands ravages. Sur les hauts plateaux, les pluies sonttorrentielles et accompagnées de violents orages, quelquefois mêmede légers tremblements de terre. On peut considérer, en somme, les hauts plateaux comme parfai-tement salubres, tandis que la fièvre paludéenne est à létat endé-mie ue sur les côtes, où ses atteintes sont, néanmoins, srénéralementbénignes, mais où le climat est, en réalité, assez dur à est, dès lors, nécessaire de prendre, à cet égard, des précautionshygiéniques sérieuses : il en est, dailleurs, ainsi dans tous les paystropicaux, dont Madagascar est un des mieux partagés, mais où ilest néanmoins absolument indispensable, pour bien se porter dene se livrer à aucun excès, et déviter, par-dessus tout, les veilles etlalcool. COMMERCE Du jour où le gouvernement nova autorisa les Européens à tra-fiquer avec Madagascar, un courant économique important sétablit — 196 —. — 197 — entre cette île et trois des plus importantes nations de lEurope : la-France, lAngleterre et lAllemagne, auxquelles vinrent bientôt sejoindre les Etats-Unis dAmérique. Au moment de la prise depossession de Madagascar par nos armées victorieuses, le commercegénéral de notre nouvelle colonie se chiffrait par 14 millions auximportations, et par près de 4 millions aux exportations. Depuis1896, le mouvement croissant na fait que saccentuer davantage, sibien quen 1902 ces chiffres avaient plus que triplé, et atteignirent43 millions pour les importations et 13 millions pour les exporta-tions. En 1903 et 1904, les importations se sont ralenties et il sest pro-duit un léger tassement dans les affaires, qui sexplique tout natu-rellement, dun côté, par le retrait dune partie des troupes métro-politaines, de lautre, par lécoulement du stock considérable demarchandises en magasins, les deux années précédentes ayant étédes périodes de prosp
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