Les élégies de Jean Doublet Dieppois . s la peineDe veoir ParnarTe ou Pinde decouuers Recognoiffent vn Hippocrene Dedans le fucre de tes ïi ta Dieppe, horreur de lAngleterreEn ton honneur ia te dreffe vn autel. Et toute la Normande terre Te voue un renom France aufïi ce grand trefor ne cele :Mais je lavoi, & point ne te déçois, Je la vois défia qui tappelle Son premier Ouide François. A LVI MESMES Sonnet. O bien heureus & bien heureus encore Diuin Doublet, bien heureufe cent fois Cefte douceur, ce miel & cefte vois, Dont le hault ciel heureufement thonnore. Sibille heureu


Les élégies de Jean Doublet Dieppois . s la peineDe veoir ParnarTe ou Pinde decouuers Recognoiffent vn Hippocrene Dedans le fucre de tes ïi ta Dieppe, horreur de lAngleterreEn ton honneur ia te dreffe vn autel. Et toute la Normande terre Te voue un renom France aufïi ce grand trefor ne cele :Mais je lavoi, & point ne te déçois, Je la vois défia qui tappelle Son premier Ouide François. A LVI MESMES Sonnet. O bien heureus & bien heureus encore Diuin Doublet, bien heureufe cent fois Cefte douceur, ce miel & cefte vois, Dont le hault ciel heureufement thonnore. Sibille heureufe, en celui, qui tadore,Qui deploiant fes bien efcriuans doisDit la beauté dont heureus le déçoisEt ta Vertu qui ce fiecle redore. le voi défia foubs ta Mufe diuine Viure Amarille, & renaiftre Corinne,Et leurs amans de vos gloires troublés, Rougir honteus, vous donnant la couronneDu vert Laurier, qui vos chefs enuironne,Et vos honneurs par trois fois redoublés. Elégie ELEGIES DE IAN DOVBLET D I E P P O Y Elégie i. E difcouroy mille hautes penfées,% Et ia mes mos rien quenflé ne fonnoient,ÉlHades&Odiffées En mes mains nuit & iour entonner par mefures égalesSur un vers graue & deroïque chères victoires naualesDe nos demi brûlés coufms mors, & mon ébrafïé frèrela bien auant au combat mauoient la Mufe non trop contraireMille clairons mauoit bien : Amour fen prit à de mes vers, quegaus il vit marcher,Leur coupant vn pié fans mot dire,Toute une moitié fit ta donné, faus garlon plein de rules,Tant de pouuoirfur ce qui neft point tien?Nous & nos vers fommes aus MufesPetit Larron, tu ni as rien. B ELEGIES Et tout cela, & autre iniure meinte,Libre & hautain comme ietoye alors, Ofai bien lui dire lans feinte. Dédaignant un fi petit , lafetté, plus iufoi de colère,Plus il rioit : Il tira cependant, Et fenti fa flèche légère Ains que leuffe aperceu bendant


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