La Terre-Sainte; voyage dans l'Arabie pétrée, la Judée, la Samarie, la Galilée et la Syrie . drale pinceau dans la restauration de cette intéressantedécoration. Pendanl la durée du royaume chrétien de Jérusalem,des religieuses de Tordre de Saint-Benoîl gardaient lesanctuaire de Sainte-Anne, el y célébraient loffice di-vin. En I 104, la reine, épouse de Baudouin \>l\ y pritle voile. La régularité régna toujours dans ce monas-tère, grâce à ta protection de la sainte Vierge; ellorsque les Sarrasins reprirenl Jérusalem, ces saintesfemmes, redoutant avec raison les insultes grossièresdes sectate


La Terre-Sainte; voyage dans l'Arabie pétrée, la Judée, la Samarie, la Galilée et la Syrie . drale pinceau dans la restauration de cette intéressantedécoration. Pendanl la durée du royaume chrétien de Jérusalem,des religieuses de Tordre de Saint-Benoîl gardaient lesanctuaire de Sainte-Anne, el y célébraient loffice di-vin. En I 104, la reine, épouse de Baudouin \>l\ y pritle voile. La régularité régna toujours dans ce monas-tère, grâce à ta protection de la sainte Vierge; ellorsque les Sarrasins reprirenl Jérusalem, ces saintesfemmes, redoutant avec raison les insultes grossièresdes sectateurs du Coran, se portèrent à un acte decourage héroïque, en se mutilanl le visage. Près de la porte de Josaphal, dit le rédacteur desLsstses de Jérusalem, il y avait une abbaye de noti-nains; si avoii nom Sainte-Anne. Léglise avait troisnefs, el se terminai du côté de I( nient par une absidesemi-circulaire. Le portail principal >ouvrait à louest;les religieuses entraient par une porte latérale qui com-muniquai! avec le cloître. Au centre de lédifice sé-. < I H Z en o-a JERUSALEM. 193 levait une coupole : disposition admirable déjà envigueur un siècle auparavant dans un grand uombredéglises françaises. Le couvenl ressemblait aux éta-blissements du même genre <ii Europe. Une cour car-rée sétendait entre les bâtiments, et des galeries enforme de cloîtres facilitaient labord aux salles com-munes e1 aux cellules des religieuses. Le jardin étaitrempli darbres, au milieu desquels on en distinguaitun dun port majestueux, dont le tronc portait lessignes dune extrême vétusté : La tradition disait quilavait été planté et arrosé de la main de la sainte Vierge,tradition charmante, qui associe le nom de Marie, mèresans cesser dêtre vierge, à un arbre couvert de fruitset de fleurs. Cest à Marie seulement quon peut ap-pliquer avec vérité cette devise si connue : En elle lefruit ne détruit pas la fleur. nuel séjour pouvait


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