. La mort du roi (21 Janvier 1793). t de divers côtés de faire feu, et lesMarseillais étaient disposés à tout événementà tirer sur léchafaud ; on entendait de toutesparts le bruit menaçant de fusils quon » \ Il fallait brusquer les choses. Les chefs de laforce armée le comprirent. Ordre est hurlé auxtambours de « reprendre », ou de « redoubler^ »leur roulement. Hurlé par qui, cet ordre?Par Santerre ? Par Berruyer ? par BeaufranchetdAyat? par Sain de Bois-le-Comte, ^ Récit de Rouy laîné... (Beaucourl, t. I, p. 38o-38i.) 2 Santerre, dans les Mémoires de Mercier du Rocher. ^ S


. La mort du roi (21 Janvier 1793). t de divers côtés de faire feu, et lesMarseillais étaient disposés à tout événementà tirer sur léchafaud ; on entendait de toutesparts le bruit menaçant de fusils quon » \ Il fallait brusquer les choses. Les chefs de laforce armée le comprirent. Ordre est hurlé auxtambours de « reprendre », ou de « redoubler^ »leur roulement. Hurlé par qui, cet ordre?Par Santerre ? Par Berruyer ? par BeaufranchetdAyat? par Sain de Bois-le-Comte, ^ Récit de Rouy laîné... (Beaucourl, t. I, p. 38o-38i.) 2 Santerre, dans les Mémoires de Mercier du Rocher. ^ Santerre, daprès des souvenirs lapportés dans Carre,Santerre, 1847, in-S, p. 168. — « Edgeworth massura avoirentendu quelques voix proférer et répéter les cris de Grâce ! »(Allonville, Mémoires secrets, t. III, p. iSg). * « Souvenirs » de Santerre rapportés par Carro, Santerre,p. 170-171, ^ Lettre de. Joseph Lama, du 28 janvier 1798, dans LaRévolution racontée par un diplomate étranger, p. 421,. s o -A z. ^ g SUR LA PLACE DE LA REVOLUTION iiii obscur officier, adjoint dadjudant général,à qui lon a fini par « infliger » cet honneur* ?Probablement par tous à la fois, qui, affolés,se le renvoyèrent les uns aux autres. Enmême temps, les aides de camp de Santerrese ruent vers léchafaud et « pressent le bour-reau de faire son métier. Lun deux, Richard(dont certains récits font, à tort, un des exé-cuteurs), se saisit dun pistolet et le met enjoue » . Mais Sanson et ses aides se sontdéjà jetés sur le Roi, et lentraînent de lagauche vers la guillotine. On aperçut alorscelui-ci qui, « devenu jaune comme un coing » %(( fit un geste dimpatience » , « frappa dupied » \ Et cest à ce moment, pendantquil était « conduit à lendroit où on latta- 1 Feuillet de Couches, Louis XVI, Marie-Antoinette etMadame Elisabeth, Paris, i<S73, l. VI, \). 448. - Santerre, clans les Mémoires de Mercier du liochcr. •^Lombard de Langres, M


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