. Études de phonétique espagnole . Fig. 85. Lidentification des sons / et v, bien que plus ou moinscomplète pour loreille, ne lest pas quand on tait de cesdeux sons une analyse soigneuse .1 laide des instruments.(Cf. p. 38). B est presque toujours occlusif (sauf entredeux voyelles), et v lest la plupart du temps, mais conservequelque chose de la fricative. On trouvera des détails sur ce sujet aux pages 38-42. I. Cf. en italien, Josselyx, op. cit., p. i 16. - K^ Ce son est peut-être la plus simple des consonnes espa-gnoles. Je nen ai jamais pu trouver des variétés appréciables,si ce nest à lini
. Études de phonétique espagnole . Fig. 85. Lidentification des sons / et v, bien que plus ou moinscomplète pour loreille, ne lest pas quand on tait de cesdeux sons une analyse soigneuse .1 laide des instruments.(Cf. p. 38). B est presque toujours occlusif (sauf entredeux voyelles), et v lest la plupart du temps, mais conservequelque chose de la fricative. On trouvera des détails sur ce sujet aux pages 38-42. I. Cf. en italien, Josselyx, op. cit., p. i 16. - K^ Ce son est peut-être la plus simple des consonnes espa-gnoles. Je nen ai jamais pu trouver des variétés appréciables,si ce nest à linitiale où le son débute par une explosionlabio-dentale, comme à la figure 84. Pour cela, il suffit quelarticulation soit plus resserrée quà lordinaire. Dans cecas, ou bien elle sera relâchée soudainement pour laisserpasser lair, ou bien la torcc de lair expulsée souvrira elle-. Fig. 84. même un passage à travers larticulation. Dans les deux casleffetproduit sera celui dune explosion, quune oreilleexercée saisira peut-être. Cest une prononciation à laquelleon pourrait sattendre dans nimporte quelle langue, et ellea déjà été constatée en italien . Le son type est une fricative dentilabiale sourde. La pres-sion labiale nest pas aussi grande que pour le français,ainsi le son est-il plus relâché. Les dents den haut se I. JOSÎKLYX, Op. cit., p. 75 — 86 — mettent contre la partie intérieure de la lèvre den bas, etla langue reste en position de repos, on prend larticulationde la vovelle qui suit. Alors lair passe avec plus ou moinsde force à travers larticulation, et le levier sélève graduel-Icment à sa plus grande hauteur. Le souffle noffre rien de remarquable. Cependant onvoit bien dans la figure 84 la confirmation de ce que nousavons déjà remarqué : que plus larticulation se resserre,plus le débit moven dair saccroît . Le ^ espagnol e
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