Pompéi : vie publique . er-forée de petits trous par où passait la chaleur du foyer et recouvertedune calotte; par une ouverture semblable à celle des fours du bou-langer on A déposait, pour la cuisson, les vases modelés. A langle de deux rues étaient la boutique et latelier dun cordonnier(VII, 1,41). Un centurion en retraite, Caesius P)landus, avait établi là, dansune boutique lui ap])artenant et communiquant avec sa maison (VII, 1,40;,un de ses anciens soldats qui exerçait ce métier. On a trouvé dans la bou-tique la table en pierre sur laquelle travaillait le cordonnier, les instru- 120 POMP


Pompéi : vie publique . er-forée de petits trous par où passait la chaleur du foyer et recouvertedune calotte; par une ouverture semblable à celle des fours du bou-langer on A déposait, pour la cuisson, les vases modelés. A langle de deux rues étaient la boutique et latelier dun cordonnier(VII, 1,41). Un centurion en retraite, Caesius P)landus, avait établi là, dansune boutique lui ap])artenant et communiquant avec sa maison (VII, 1,40;,un de ses anciens soldats qui exerçait ce métier. On a trouvé dans la bou-tique la table en pierre sur laquelle travaillait le cordonnier, les instru- 120 POMPi: I ments de son métier. Lui-même avait gravé à la pointe sur le mur de saboutique le détail dun travail quil avait exécuté. On a mis au jour un grand nombre dinstruments appartenant auxdifférents métiers : menuisiers, serruriers, maçons, etc. Ceux dont laprovenance a été notée pourraient servir à reconnaître les industriesexercées dans un certain nombre de boutiques. Nous avons aussi par les. Fig. 69. — Colonne d* pour les et fontaine au pied: rue de Stables (p. 128,130). affiches électorales la liste des métiers dePompéi [voy. Hist. Viepr., p. 10).Les rues de Pompéi offraient, dans les quartiers populaires, dans larue de Stabies par exemple, un spectacle animé : toutes les boutiquesgrandes ouvertes avec leurs marchandises exposées, les nombreux caba-rets, la population très dense et habituée à vivre dehors, emplissantla ville de bruit et de cris. Tout le long des rues ouvertes aux voitures,comme la rue de Stabies et la rue de Nola, des trous traversant depart en part la bordure du trottoir servaient danneaux pour attacherles animaux. Les façades des maisons parfois étaient peintes, parfoisombragées dune treille dont quatre briques en carré protégeaient les LES CABARETS. — LES BOUTIQUES. — LES MÉTIERS 127 racines (V, 4, i). Çà et là quelques colonnes couvraient dun portiqueun bout de trottoir, rues du Porum p


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