Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . fa créance. Que itÀturellement lhomme efi mclin k dejïrer lUutYt*^^(Ty tmmer^im de douceur qnatijten, C H A p. 54. logencs eftant en propos auecaucuns, com-me
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . fa créance. Que itÀturellement lhomme efi mclin k dejïrer lUutYt*^^(Ty tmmer^im de douceur qnatijten, C H A p. 54. logencs eftant en propos auecaucuns, com-me fouuent aduient, déparier de ladiuerfitedes vins , félon les creus , interrogé den direfô aduis,&de quel vin il fe trouuoit le mieux,De tout autre,dit-il,que du mien. Sarclponfeen gaudilfantfut certes ferieuie,pour ce que naturellcmenc1 homme eft conduit au defir du bien dautruy, tant pourne f en pouuoir pairer,& neftre toufiours afibrty du fien entout ce quil luyfaut, & que nous voyons ordinairement,que ce qui eft necelTairc & défaut à lvn, eft quelquefois fu-perflu & inutil à lautrerque aulfi par autre ralfon, que cha-cun peutcognoiftre enfoy,dappeterrautruy , & y trouuerquelque douceur plus, quau fien propre. Ces deux raifonsappentiues de lautruy font en lhomme véhémentes,&: quipourroient nous mettre tous en vne confufion,qui voudrafuiurc laloyquc plufieurs ont prati^é auecles IIVRETROISIEME. 59S qui fans raifon emportent leurs delîrs&volontez parfor-ice,autres par aftuce,&: foubs fauiîes menées: le tout ncant-moins venant à vne feuUe fin den auoir, & defpouiller a point de différence des volleries,dont vfoit Ne- Neroparron Claud. qui ne voulut permettre quaucun iouit de fon force , Vc-bien^mais vUirpoitle tout:& des fubtils moyens de Vefpa- fpafian par{ian le père, qui fatisfaifoit à ion auarice fans y employer aftuce , en derpechant ceux quil employoit àTes aiFai- pouilloiétreSjnoublioitdcIcurdireau départir,
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