. Histoire d'un casse-noisette . nous donnent papa et maman, et avec lesquels onnous laisse jouer au moins jusquà ce que nous lesayons mis en morceaux, que ceux que nous apportele parrain Drosselmayer. — Et moi aussi, répondit Marie; seulement, il nefaut pas répéter ce que tu viens de dire au parrain. — Pourquoi? — Parce que cela lui ferait de la peine que nousnaimassions pas autant ses joujoux que ceux quinous viennent de papa et de maman- il nous les LE PARRAIN DROSSËLMAYÊR. 17 donne, pensant nous faire grand plaisir, il faut donclui laisser croire quil ne se trompe pas. — Ah bah! dit Fritz.


. Histoire d'un casse-noisette . nous donnent papa et maman, et avec lesquels onnous laisse jouer au moins jusquà ce que nous lesayons mis en morceaux, que ceux que nous apportele parrain Drosselmayer. — Et moi aussi, répondit Marie; seulement, il nefaut pas répéter ce que tu viens de dire au parrain. — Pourquoi? — Parce que cela lui ferait de la peine que nousnaimassions pas autant ses joujoux que ceux quinous viennent de papa et de maman- il nous les LE PARRAIN DROSSËLMAYÊR. 17 donne, pensant nous faire grand plaisir, il faut donclui laisser croire quil ne se trompe pas. — Ah bah! dit Fritz. — Mademoiselle Marie a raison, monsieur Fritz,dit mademoiselle Trudchen, qui, dordinaire, étaitfort silencieuse et ne prenait la parole que dans lesgrandes circonstances. — Voyons, dit vivement Marie pour empêcherFritz de répondre quelque impertinence à la pauvre. gouvernante, voyons, devinons ce que nous donne-ront nos parents. Moi, jai confié à maman, mais àcondition quelle ne la gronderait pas, que made-moiselle Rose, ma poupée, devenait de plus enplus maladroite, malgré les sermons que je lui faissans cesse, et nest occupée quà se laisser tombersur le nez, accident qui ne saccomplit jamais sanslaisser des traces très désagréables sur son visage;de sorte quil ny a plus à penser à la conduire dansle monde, tant sa ligure jure maintenant avec sesrobes.— *Moi, dit Fritz, je nai pas laisse ignorer à papa 18 HISTOIRE dun CASSE-NOISETTE. quun vigoureux cheval alezan ferait très bien dansmon écurie; de même que je Tai prié dobserverquil ny a pas darmée bien organisée sans cavalerielégère, et quil manque un escadron de hussardspour compléter la division que je commande. » Aces mots, mademoiselle Trudchen jugea que lemoment convenable était venu de prendre uneseconde fois la parole. « Monsieur Fritz et mademoiselle Marie, d


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