Histoire de la révolution de 1848 . qui nétaient que hors do pro-pos, il se mêla des excentricité^ de bas é légion de femmes de mœurs équivoquesfut organisée par une espèce de fou, nomméBorme, qui leur donna le nom de Vêsuticnncs,et les conduisit i\ plusieurs reprises à lIIôtel-de-Ville pour y haranguer et y être haran-guées, Toutes CCS choses bizarres, ce tapageextérieur, neurent dautre effet que deff\irou-cher beaucoup de bons esprits et de rendreau préjugé, qui allait salTaiblissant, une forcenouvelle. (1) Un liistorion duno gravitù pliiloHopliique qui no sum rc-CHwi! par puraonno,


Histoire de la révolution de 1848 . qui nétaient que hors do pro-pos, il se mêla des excentricité^ de bas é légion de femmes de mœurs équivoquesfut organisée par une espèce de fou, nomméBorme, qui leur donna le nom de Vêsuticnncs,et les conduisit i\ plusieurs reprises à lIIôtel-de-Ville pour y haranguer et y être haran-guées, Toutes CCS choses bizarres, ce tapageextérieur, neurent dautre effet que deff\irou-cher beaucoup de bons esprits et de rendreau préjugé, qui allait salTaiblissant, une forcenouvelle. (1) Un liistorion duno gravitù pliiloHopliique qui no sum rc-CHwi! par puraonno, M. llonri Martin, dnns son bon» livro J»lit lmiire, «exprime nioai sur ccttii miiticro (UMiciilo : « lont il fuit infiirionrc ot subonlnnni^e fuiti; il la lu nmringu no rùpoml ni luix idios, ni nnx mœura dj liilnmcc. fonimo eut insHflisuniinont protiS^io pur lu aociiilé(IniiH .orliiini cno où lu loi, qui «?, duvrnit iiilf ivi<nir. » PARTIE 2:9. fS CII7R EV IS18 (p. Cependant le peuple jugea difleremnientcette levée de boucliers féminine. Le peuple,et cela se conçoit, est peu sensible <ila notiondu ridicule. Il ne raille pas la bonne volonté ;il lhonore jusque dans ses écarts et ses é a surtout, par droiture naturelle et par sim-plicité dàme, un grand respect pour le carac-tère de la femme. Il ne partage à cet égardaucun des préjugés moqueurs quune éducationexclusivement littéraire entretient dans labourgeoisie. Le peuple ignore linfériorité dela femme, établie dans nos mœurs par la tra-dition latine. Il ne connaît guère davantagelarrêt porté contre elle par la théologie chré-tienne. Toute son érudition, à lui, cest JeannedArc sauvant la France. Il na pas lu, il re-pousserait avec indignation les satires de Ra-belais, les contes de la Fontaine, le poëmeignominieux de Voltaire. Le prolétaire, qui voit partout la femme active, intelligente etsérieuse à


Size: 1843px × 1356px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, bookidhistoiredela, bookyear1869