Cologne . de vitraux plus vieux qui déco-rent les fenêtres hautesdu chœur, au fond de lanef, représentent la li-gnée des rois de Juda :ce sont des figures gran-dioses dune simplicitésculpturale. A gauchede lentrée, le collatéralnord est décoré de cinqgrands vitraux dun arttoutdifférent, qui datentdes premières années duxvi0 siècle et qui sontattribués au Maître dela Parenté de la Vierge(Meister der heiligenSippe) : la splendeur destons jaune dor, blancdopale, rouge rubis estincomparable dès quunrayon de soleil les em-brase. Ce sont de ma- Saint Thomas et Saint Jean. Vitraux du chœu
Cologne . de vitraux plus vieux qui déco-rent les fenêtres hautesdu chœur, au fond de lanef, représentent la li-gnée des rois de Juda :ce sont des figures gran-dioses dune simplicitésculpturale. A gauchede lentrée, le collatéralnord est décoré de cinqgrands vitraux dun arttoutdifférent, qui datentdes premières années duxvi0 siècle et qui sontattribués au Maître dela Parenté de la Vierge(Meister der heiligenSippe) : la splendeur destons jaune dor, blancdopale, rouge rubis estincomparable dès quunrayon de soleil les em-brase. Ce sont de ma- Saint Thomas et Saint Jean. Vitraux du chœur de la cathédrale,gnifiques tableaux sur verre dont les personnages vigoureusement modelés senlèvent sur deriches architectures en grisaille. Leur mérite sexalte encore lorsquonles compare aux déplorables vitraux modernes qui leur font pendantde lautre côté de la nef. Ces chromo-lithographies dont la vulga-rité niaise et le bariolaere criard ne font sfuère honneur aux ateliers. 76 COLOGNE de Munich et de Berlin, sont dues à la coupable munificence de FrédéricGuillaume IV et de Louis Ier de Bavière, qui se sont associés pour cetteœuvre denlaidissement. Eu somme, pour peu quon examine attentivement et sans préventionsla cathédrale de Cologne, sa primauté apparaît comme un de ces men-songes conventionnels qui encombrent encore lhistoire de lart. Elle estinférieure non seulement aux grandes cathédrales françaises et anglaises,mais encore aux deux Munster en grès rose du Haut-Rhin. Les flèchesde Strasbourg et de Fribourg nous émeuvent comme un beau poème depierre. La géométrie du Dôme de Cologne ne provoque quune admira-tion glacée. Lenthousiaste Boisserée écrivait en 1842 : Il nexiste en Allemagne, jedirais presque dans le monde entier, aucun édifice plus propre à exciterladmiration que la cathédrale de Cologne : cest le monument le plusgrandiose, le plus imposant, le plus parfait de toutes les époques. 0 Amasdépithètes, mau
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