. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . i mauuai(e grâce, quil fera bien ayféde découunr quil y aura plus de contrainte & dartifice en leurs manèges, que dinclination& bonne volonté quils y ayent,qui fait,quc pour tant bien dreilcz quils y puiffent eftre,qu3ilfaut neantmoins quil les y exerce continueilement,& de iour en iour,lur peine dé fe voir tou-fiours à recommencer quand il les aura laiffez fejourner feule
. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . i mauuai(e grâce, quil fera bien ayféde découunr quil y aura plus de contrainte & dartifice en leurs manèges, que dinclination& bonne volonté quils y ayent,qui fait,quc pour tant bien dreilcz quils y puiffent eftre,qu3ilfaut neantmoins quil les y exerce continueilement,& de iour en iour,lur peine dé fe voir tou-fiours à recommencer quand il les aura laiffez fejourner feulement huici: iours fans leur riendemander-, parce que ne fepouuans imprimer en la mémoire vnechofe du tout contraire àleur naturel, ils ne penfent quà trouuer moyen den fuir lexercice, & leur fantafic leur four-nit de tant de diuerfes occafions de sy oppofer, quon les y voit fouuent fi fort opiniaftrer,que qui les voudrait violenter pour les y faire céder pour lors, quils feroient en danger denmourir, ou du moins de sy reburer tout à fait; parce que comme lexercice qui corrcfpond àla complexien, & aux forces du cheual, lembellit, & le maintient en fanté &: bonne difpofi- tion,. nz La Caualerie Françoife, ïion cftanr difcrcttemertt effe&ué, ainfi par confequencc contraire celuyqu on luy donnecontre Ton coeur & fa volonté, le foule, le rebute,& luy caufe tant dinfirmitcz,qu il cft en finproforcé de tomber fur les dents, & de demeurer perpétuellement fur la littierc, & entre lesmains des maréchaux pour fe refa ire. Et quand le Caualier en rencontra quelques-vns qui fc porteront naturellement aux airsgaillards, fans beaucoup dayde &c de peine, il les aura en telle recommandation, quil vferacontinuellement pluftoft de douceur que de feueres chatimês entiers eux,pour quelque fautequils puifTent faire en leurs maneges,à caufe quils font dautant plus faciles à rebutcr,quils yont dinclination, qui ne procède que dvne certaine gaillardife, ennemyc defeuerité, q
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