L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . avait dépouillé, au moins en partie les allures puériles et grotesquesdu Moyen Age, elle nen était guère plus avancée au fond ; lanalysespagyrique, elle-même, avait piteusement avorté, sans donner cequelle avait semblé promettre. Et pourtant, cétait cette nouvelleméthode qui allait, peu à peu, créer la science de lurine, mais encommençant par saper, dans ses fondements, lancienne doctrinede Galien et des Arabes. A létude des simples apparences de lu-rine, allait succé


L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . avait dépouillé, au moins en partie les allures puériles et grotesquesdu Moyen Age, elle nen était guère plus avancée au fond ; lanalysespagyrique, elle-même, avait piteusement avorté, sans donner cequelle avait semblé promettre. Et pourtant, cétait cette nouvelleméthode qui allait, peu à peu, créer la science de lurine, mais encommençant par saper, dans ses fondements, lancienne doctrinede Galien et des Arabes. A létude des simples apparences de lu-rine, allait succéder celle de sa composition ; cest à Laurent Bellini(1643-1704) et à Hermann Boerhaave (1668-1738) que reviennent cemérite et cet honneur, et cest par eux que nous terminerons celong exposé de lurologie ancienne. (1) YVillis, Loc. cit., p. 155 et s., Rayer (Traité des maladies des reins, T. I,p. 220) dit que Willis remarqua le premier que lurine contenait un principesucré dans le diabète. Nous navons pu vérifier le fait, mais, en tous cas, il nenest pas question dans la Dissertation sur les XI LUrologie scientifique BELLINI (1643-1704). BOERHAAVE (1668-1738) e traité de Bellini sur les urines, De urinis, faitpartie de ses Opuscula practica, publiés, pour lapremière fois, à Bologne, en 1683(1). Boerhaave,qui écrivit la préface de lédition de 1717, admiresurtout lheureuse application que Bellini y sutfaire de la chimie à la médecine : « Quant sincera est hujus artis(Ghemiae) applicatio, quœ opusculum de urina examinanda exornat etperficit.» Et, en effet, comme nous allons le voir, cette applica-tion de la chimie à peine naissante à lexamen de lurine, est desplus originales dans Bellini ; elle ne conduit pas encore, il estvrai, aux découvertes essentielles qui ne se feront que beaucoupplus tard ; mais elle renverse un certain nombre de vieilles er-reurs et le résultat acquis nest pas mince, si lon songe quilsagissait, dans lespè


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