. Bruxelles à travers les âges . Le Château des de Laeken, chaussée dAnvers. — Fac-similé de la lithographie de Gerlier. dillustres figures, teintes de gloire ou de sang? Cétaient ces épisodes quil fallaitreconstituer dans le milieu où ils sétaient déroulés, milieu admirablement propreaux prestigieuses et saisissantes mises en scène; cétaient ces grandes figures,vénérées ou haïes, quil fallait ressusciter aux yeux du public. Ainsi lon feraitdu théâtre émotionnant et vrai ; du théâtre vraiment national, puisquil serait inspirédu passé des ancêtres belges, de leurs souffrances, de


. Bruxelles à travers les âges . Le Château des de Laeken, chaussée dAnvers. — Fac-similé de la lithographie de Gerlier. dillustres figures, teintes de gloire ou de sang? Cétaient ces épisodes quil fallaitreconstituer dans le milieu où ils sétaient déroulés, milieu admirablement propreaux prestigieuses et saisissantes mises en scène; cétaient ces grandes figures,vénérées ou haïes, quil fallait ressusciter aux yeux du public. Ainsi lon feraitdu théâtre émotionnant et vrai ; du théâtre vraiment national, puisquil serait inspirédu passé des ancêtres belges, de leurs souffrances, de leurs héroïsmes, de leurscombats pour la liberté de la patrie. Des efforts isolés, excités par les batailles triomphales que le romantisme livraiten France, se produisirent à différentes reprises. Quelques-uns réussirent. La plupartéchouèrent, et ceux-là mêmes qui réussirent furent vite oubliés. Trois pièces méritent quon les mentionne. Ce sont Jacqueline de Bavière, de. 2 5o BRUXELLES MODERNE. Prosper Noyer, Ferdinand Alvarez de Tolède, de Félix Bogaerts, Agneessens ou leMartyr de la patrie, de Gustave Vaez. La première reçut un accueil chaleureux. On fêta lauteur. La presse déclaraunanimement que cétait la meilleure et la plus fertile en promesses queût produiteun écrivain belge. Enfin nous avions un théâtre national ! Van Hasselt le célébraiten des strophes animées quil dédia à Prosper Noyer, et qui se terminaient parces vers : Aussi le doute est mort dans notre âme à jamais, A lavenir des arts nous croyons désormais, Moi surtout qui de cœur tapplaudis et qui taime. Heureuses illusions suivies de déceptions prochaines. Prosper Noyer abandonnale théâtre et entra dans la diplomatie. Six mois après Jacqueline de Bavière, le théâtrede la Monnaie, qui lavait montée, lui donna un successeur, Ferdinand Alvarezde Tolède. Lauteur, Félix Bogaerts, était un professeur de lathénée pièce, horribleme


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