. Description de l'univers. un Voyageur moderne , raconte la chofe autrement & fur la Relt-Tn ^ ^un manu^crit Arabe: Il dit que les Autruches ne couvent que stEz^ptep. desyeux,&que fansfe mettre fur leurs oeufs, elles les regardent avec 105! &c. afliduité. Le mâle & la femelle font cet office tour à tour, & tandis que lun veille, lautre va chercher à vivre. Elles font fourdes, & ce défaut de Toûye donne de la facilité à lesprendre quand elles dorment : elles croyent auffi eftre bien cachéesà ceux qui les pourfuivent, lors quelles ont la tefte & le col derrièreun arbre. Elles fe font un aliment
. Description de l'univers. un Voyageur moderne , raconte la chofe autrement & fur la Relt-Tn ^ ^un manu^crit Arabe: Il dit que les Autruches ne couvent que stEz^ptep. desyeux,&que fansfe mettre fur leurs oeufs, elles les regardent avec 105! &c. afliduité. Le mâle & la femelle font cet office tour à tour, & tandis que lun veille, lautre va chercher à vivre. Elles font fourdes, & ce défaut de Toûye donne de la facilité à lesprendre quand elles dorment : elles croyent auffi eftre bien cachéesà ceux qui les pourfuivent, lors quelles ont la tefte & le col derrièreun arbre. Elles fe font un aliment de tant de différentes chofes, quondit mefme quelles digèrent le fer. Les Peuples du Pais font trafic de leurs œufs, tant pour faire desvafes, que pour les fufpendre dans les Mofquées. Mais le ( ommer-ce de leurs plumes eft bien plus confiderable , & les Marchands de1 Europe le$ recherchent pour en faire cent différentes fortes dorne-ments. DE V A F R I QJJ LXJX. iSi. MUÎ iSl DE LAFRI QJJ E. hjlât du Zaara* Marmot T A t r de ce Pais eft exccTivcmcnt chaud , fur tout pendantje lAfrique L# car le Soleil arrivant au Tropique du Can-nme i. L. ccr, & jettant Tes rayons à plomb fur des fables brulans, y , ]es caux 9 & contraint tous ces Peuples fe réfugier la plupart dujour fous des Huttes» ou dans des Cavernes proche des endroits oùils peuvent creufer des Puits La refource d^ ces Puits eft quelque-fois bien foible ; car le plus fou vent leau en eft faite, ou les ventsles comblent du fable quils y ettent : De forte quon voyage quel-quefois cinq ou flx jours fa^s irouver de quoy remédier à la foif,à moins quon nait fait provifion deau. C eft à cette exceifivc fechereffe quon attribue la quantité desMonftres qui fe trouvent dans ces Deferts ; car les animaux de diffé-rentes efpeces , saffemblent de tous codés dans les endroits où ily a de leau. La neceffité de boire les apprivoife, & comme il
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