Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . - A douter de votre 374 S^^ ^^ SacPxIFicede la , à fouhaiter que vous vous retranchiezde la communion des fidèles, que vous vousbanniffiez vous-mêmes de nos aiîemblées, &que vous nayez plus de part à nos cérémo-nies. Que dis-je ? Non , mes Frères , ce neftpoint là le fouhait que je forme. Jattendstout un autre fruit de ce difcours. Nous ironstoujours à la fainte montagne facrifief auSeigneur; mais ce fera déformais le Seigneurlui-même qui nous y attirera. Nous ironsnous profterner devant lui, nous entreteniravec l


Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . - A douter de votre 374 S^^ ^^ SacPxIFicede la , à fouhaiter que vous vous retranchiezde la communion des fidèles, que vous vousbanniffiez vous-mêmes de nos aiîemblées, &que vous nayez plus de part à nos cérémo-nies. Que dis-je ? Non , mes Frères , ce neftpoint là le fouhait que je forme. Jattendstout un autre fruit de ce difcours. Nous ironstoujours à la fainte montagne facrifief auSeigneur; mais ce fera déformais le Seigneurlui-même qui nous y attirera. Nous ironsnous profterner devant lui, nous entreteniravec lui, nous unir à lui. Nous irons lui pré-fenter nos hommages, âc il les agréera ; luioffrir nos vœux , & il les écoutera ; lui de-mander fes grâces, & il les verfera fur nousavec abondance. Nous irons réparer nos fcan-dales paiTés, édifier TEglife , nous fandifiernous-mêmes. Nous irons nous laver , nouspurifier dans le fang de cette divine hoflie ,qui doit être pour nous le prix de réternitébienheureufe, où vous conduife , ô H^» 97? t/H~ /1\~ !» /iC^ /|\~ »!> 1^* t** t»^ ^, yi/, j,»!/^ y/, ^î. ^««4 ot ^4 ^4 i i. -ï* X SERMON POUR LE MERCREDI de la quatrième VAveuglement fpirituel, Prxteriens Jefus vidit hominem caecum à nativiratc. Lorfque Jefus pajfoit, il vit un homme qui étoit aveu--gle dès fa naijfance. En faint Jean y chap. ^. OIre > l^^ E fut un prodige bien farprenant que ce-lui qui parut dans Je monde & qui eft rappor-té dans lEcriture au chapitre dixième delExode , quand Moyfe difpofant à fon gré,ou plutôt félon lordre & le gré de Dieu,des ténèbres & de la lumière, partagea telle-ment lEgypte, que tout ce qui étoit habitépar les Egyptiens fe trouva couvert dune ob-fcure & profonde nuit, enforte quils ne fediflinguoient pas les uns les autres ; au lieuque les Ifraëiites dans létendue du même 3 7<^ Sur lA v e u g l e m e n t Ixo</.jo. pays joiiifloient dun jour pur &c ferairi : EtfaùUfit


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