Revue de l'art chrétien . deRue. Nous avons vu, dans notre jeunesse, les ruines imposantes de ce grand édifice,quon aurait pu alors rétablir, en le recouvrant dune toiture. Le clocher, construit en 14G7, consistait en une tour carrée en briques , canton-née de quatre tourelles rondes à se* angles ; une double coupole en charpente 140 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE, servait de phare à la hauteur tic 43 mètres, et contenait un fanal qui pouvait guiderles navires voguant dans les parages périlleux de la baie de Somme. La masse decette église, quon ne pouvait, dit-on, restaurer, opposa une telle résista


Revue de l'art chrétien . deRue. Nous avons vu, dans notre jeunesse, les ruines imposantes de ce grand édifice,quon aurait pu alors rétablir, en le recouvrant dune toiture. Le clocher, construit en 14G7, consistait en une tour carrée en briques , canton-née de quatre tourelles rondes à se* angles ; une double coupole en charpente 140 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE, servait de phare à la hauteur tic 43 mètres, et contenait un fanal qui pouvait guiderles navires voguant dans les parages périlleux de la baie de Somme. La masse decette église, quon ne pouvait, dit-on, restaurer, opposa une telle résistance auxefforls des démolisseurs quil fallut employer la poudre à canon pour la construit à la place? une grande salle qui pourrait servir à tout autreusage quà celui dune église catholique. On na, pour se consoler de la perte dece qui nest plus, que cette belle chapelle du Saint-Esprit qui est ciselée danstoutes ses parties comme une châsse sortie des mains des plus habiles orfè Chapells du Saint-Esprit à por M. h. Duthoit. — Reportée iur boi» pur M. A. Descliamps .le Va Lorsquon commença les travaux de restauration , qui sont heureusement terminés,on vil que les grosses œuvres dataient du xme siècle, dont elles accusaient le style;cest avec les riches dons dIsabcau de Portugal, épouse de lhilippc-le-Bon , ducde Bourgogne , et de Louis 11, roi de France , quon la revêtit partout de cettebrillante ornementation, qui a moins souffert du temps que des dévastations desdragons envoyés par la Convention, en lan III de la République. Ce sont desvandales étrangers, et non les habitants du pays , qui ont brûlé le Crucifix mira-culeux dont on na sauvé quune main. Les stalles et quelques boiseries sculptéesont également échappé à la destruction , ainsi quune partie des groupes qui, à laporte principale , représentent lhistoire du Crucifix miraculeux. Non loin de Rue se trouve le Crotoy, port de mer rival de


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