Histoire de Lille et de la Flandre wallonne . lus richearrondissement, du plus fécond département de la France, dans unecontrée où tout est uniforme et paisible, il est devenu lun et le rapport de lagriculture et de lindustrie , il marche au premierrang. Nos fertiles campagnes sont une école où la France entière envoielhomme des champs se former aux bonnes méthodes. Des diverses par-ties de lEurope , et même de lAmérique, on consulte nos industriels des siècles antérieurs ont fait connaître le nom lilloisdans toutes les parties du monde ; nos industriels sefforcent de
Histoire de Lille et de la Flandre wallonne . lus richearrondissement, du plus fécond département de la France, dans unecontrée où tout est uniforme et paisible, il est devenu lun et le rapport de lagriculture et de lindustrie , il marche au premierrang. Nos fertiles campagnes sont une école où la France entière envoielhomme des champs se former aux bonnes méthodes. Des diverses par-ties de lEurope , et même de lAmérique, on consulte nos industriels des siècles antérieurs ont fait connaître le nom lilloisdans toutes les parties du monde ; nos industriels sefforcent de lessuivre dans cette voie devenue plus difficile par suite de la diffusion dutravail. Lamour du positif, qui garantit les Lillois des écarts des passions ,devait les laisser froids et peu sensibles lorsquil est question des chosesde lintelligence. La plupart des mots qui sy rapportent sont effacésdu vocabulaire dun trop grand nombre de ceux qui pourraient lescomprendre. Habitué à un résultat que lon peut palper et compter,. le commerçant saccoutume à nen plus envisager dautres et à regar-der en pitié tout ce qui ne tend pas à un but semblable. La valeur de (1) Guillaume Le Breton nous qualifie de : « Gens callida lucra sequmdo. « 160 ESQUISSE DES MOEURS LILLOISES. chaque chose doit, pour lui, sexprimer eu francs et centimes ; sinon,cest une chimère. Les grosses nécessités de la vie assurées , tout lereste est de superflu : « Cela fait-il bouillir la marmite ? » demande-t-ona ceux en qui on soupçonne quelque velléité pour les Arts ou la Litté-rature. Tout est là ! la marmite, telle est la hauteur que ne veulentpas songer à dépasser une foule de gens très-estimables ne peuvent comprendre quon sefforce daller au-delà.... Queveut-on ? Prenez-les pour modèles ! Nont-ils pas toute laisance dési-rable ? Des terres ? Des rentes sur lÉtat ? Et lon prétend faire une folle ambition, effet dune imagination creuse, e
Size: 1743px × 1434px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookidhistoiredeli, bookyear1848