. Les merveilles du nouveau Paris-- . soubassement de 2 met. 50, et elles ontune hauteur de 10 met., avec un diamètre de 1 met. Lédi-fice a 72 met. de long sur 50 de large. Les colonnadesoffrent un promenoir. La Bourse se tient au rez-de-chaussée, dans une sallemagnifique, placée au centre de lédifice; sa longueur estde 32 met. et sa largeur de 18; elle reçoit la lumière parla voûte vitrée; elle peut contenir deux mille voûte est ornée de peintures en grisaille, de Meynier etdAbel Pujol, qui représentent des bas-reliefs dune grandesaillie et produisent une illusion parfaite. Au pr


. Les merveilles du nouveau Paris-- . soubassement de 2 met. 50, et elles ontune hauteur de 10 met., avec un diamètre de 1 met. Lédi-fice a 72 met. de long sur 50 de large. Les colonnadesoffrent un promenoir. La Bourse se tient au rez-de-chaussée, dans une sallemagnifique, placée au centre de lédifice; sa longueur estde 32 met. et sa largeur de 18; elle reçoit la lumière parla voûte vitrée; elle peut contenir deux mille voûte est ornée de peintures en grisaille, de Meynier etdAbel Pujol, qui représentent des bas-reliefs dune grandesaillie et produisent une illusion parfaite. Au premier étagese trouvaient autrefois les salles du tribunal de commerce,et aux étages supérieurs les divers greffes. Le tribunal decommerce et la Bourse affectée aux opérations commer-ciales sétouffant mutuellement dans ce monument, devenutrop étroit par laffluence des commerçants et des justicia-bles, il fut décidé que le tribunal consulaire serait transférédans un autre monument, en face du Palais de LA BOURSE. 155 Cétait en 1820, on construisait la Bourse dont une partiedes frais était à la charge des commerçants de Paris. Lestravaux navançaient que bien lentement; les matériauxencombraient les rues avoisinantes et en faisaient un récep-tacle dimmondices qui causaient un grand préjudice auxboutiques de ces parages. Ils pétitionnèrent longtemps inu-tilement; une dernière supplique au roi eut enfin du succès ;elle se terminait ainsi : « En définitive, Sire, on nous fait payer la Bourse quonne nous donne pas, et lon nous empêche de vivre. Nousvenons demander à Votre Majesté la bourse ou la vie. = Peu de jou,rs après, le nombre des ouvriers de la Bourseétait quintuplé. Sur la place de la Bourse était, un peu avant 1830, le cafédes Nouveautés, près du théâtre de ce nom, café et théâtredu Vaudeville aujourdhui. Là se rencontraient souvent plu-sieurs journalistes, qui fréquentîient aussi un gai cabareten plein champ, p


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