Revue pittoresque : musée littéraire . ire que vers huitheures. M Desmarais venait do partir pour uneassemblée de notaires à la ville prochaine, doù ildevait revenir avec un précieux jeton dargentque madame Desmarais attendait pour garnir lacorbeille de jeu. \ ni: .M.\Hi,)Lisn:. George trouva lamant de mademoiselle de La-vergnv tristement penché sur une minute. Il luiparla; mais le pauvre amoureux ne répondit pasà ses premières paroles : son esprit était si loin delélude! Enfin, levant la tête, il demanda dunair ennuyé ce que voulait (ieorge. George lui ditquil voulait tout simplement dict
Revue pittoresque : musée littéraire . ire que vers huitheures. M Desmarais venait do partir pour uneassemblée de notaires à la ville prochaine, doù ildevait revenir avec un précieux jeton dargentque madame Desmarais attendait pour garnir lacorbeille de jeu. \ ni: .M.\Hi,)Lisn:. George trouva lamant de mademoiselle de La-vergnv tristement penché sur une minute. Il luiparla; mais le pauvre amoureux ne répondit pasà ses premières paroles : son esprit était si loin delélude! Enfin, levant la tête, il demanda dunair ennuyé ce que voulait (ieorge. George lui ditquil voulait tout simplement dicter son testamentau notaire. Ayant appris labsence de M Desma-rais, et ne pouvant se résigner ii lattendre, ilalla sasseoir au fond de la salle devant une pelilctable; il demanda du papier, el se mil à écrire>ies derniers vouloirs, comme disaient les vieuxgardes-noles. Il cherchait un style digne du lieu consacré oùil se trouvait, sachant bien c|ue les lestamenlsécrits en français sont toujours conlislables, quand. a^iuiil la quesllun ùu un bruil confus retentit dans la cour. Bientôt lebaron de Lavergny apparut au seuil de létude etdemanda aussi le notaire. Adolphe Duclos, quiavait p;\li, répondit dune voix altérée que M Des-marais était a la ville voisine. — Eh ! qui donc fera le contrat de mariage dema fille ? sécria le vieux gentilhomme, outré quele notaire se permit dêtre absent quand M. lebaron de Lavergny venait en son élude. — Je nen sais rien, répondit Adolphe baron avait un autre notaire; mais depuis certaine vente de bois où ce tabellion navait pu lefavoriser, il nallait plus qua regret en son élude,el il croyait se venger noblement en le privantdun acte que tous les notaires dalentour devaientenvier. Il avait relardé de jour en jour, ne pouvant se décider sur la forme du contrat de mariage elsur le montant de la dot de sa fille. Lheure der-nière était venue ; il ne lui restait que le tempsde consulter, de donner
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