. Gazette des beaux-arts . tre guise, en naturaliste. Les formes caractéristiques de la terre, où nous les voyons saisiesdune main qui serre bien, cest chez deux artistes peu connus : lun toutjeune, M. Paul Roux, lautre âgé déjà et qui a usé bien du temps enefforts et en essais, M. J. Desbrosses. Qui se serait douté que la collinedOrgemont, à deux pas de Paris, montrerait des lignes, des étages deterrains, secs et souples à la fois, sélevant par une ondulation ample et RÉFLEXIONS DUN BOURGEOIS StlR LE SALON. 573 simple, que lœil suit avec plaisir, surpris de se recorinaître si aisémentdans les
. Gazette des beaux-arts . tre guise, en naturaliste. Les formes caractéristiques de la terre, où nous les voyons saisiesdune main qui serre bien, cest chez deux artistes peu connus : lun toutjeune, M. Paul Roux, lautre âgé déjà et qui a usé bien du temps enefforts et en essais, M. J. Desbrosses. Qui se serait douté que la collinedOrgemont, à deux pas de Paris, montrerait des lignes, des étages deterrains, secs et souples à la fois, sélevant par une ondulation ample et RÉFLEXIONS DUN BOURGEOIS StlR LE SALON. 573 simple, que lœil suit avec plaisir, surpris de se recorinaître si aisémentdans les mouvements de cette vaste étendue à la tonalité dun jaune grisdiscrètement relevé de vert? M. Roux est doué dune vision rigou-reusement attentive, et on remarquera dans lavenir la note précise etpersonnelle de ses paysages. Le plateau du Mont-Noir, de M. Desbrosses,est un type dassiette nette et ferme, le type dune de ces physio-nomies générales de la nature quon a rencontrées dans les montagnes;. -^vJ:.„ tiXfJ.^,. » ,r^, .#^^.atS-t ^ >.^:A:g^-riT -^-IstrZ^. DE LA BUTTE D ORGE M ONT, PAK M. PAUL ROUX. (Dessin de lartiste.) (( Jai vu cela : » telle est la première impression devant ce plateau et cesversants qui viennent sy entre-croiser, tous revêtus de verts énergiqueset variés. Jai vu cela! Combien de paysages nous rappellent-ils un sou-venir bien défini et un lieu significatif ? Le plus pittoresque, le plus beau motif du Salon a été choisi ou surprispar M. Herpin ; peut-être est-il trop riche même, dans sa série de gradinscomposés de rochers que surmonte un village, de larges terrains herbeuxet de pentes senfonçant, couvertes de grands bois, jusquà la mer quibrille par-dessus les arbres. Un beau ton, un peu sombre, descend etremonte le long de ces gradins. M. Herpin naime pas le paysage étouffé, 574 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. il laime vaste, il aime les rendez-vous de collines, daccidents et dinci-dents, lanimation, l
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