. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . he ; Comme si, projetant limmondice aux piétons, Icares fortunés de brillants phaétons, Des sables de Boulogne aux fanges de Lutèce Nous eussions des huissiers dépassé la vitesse; LA PATENTE ET LE DROIT DEXERCICE. 173 Et si le fisc enfin, au preste mouvement,Sétait ii nous poursuivre essoufflé vainement! Nous nous essoufflerions à le suivie aous-mémeEt sans pouvoir résoudre un pénible problèmePayer sans An trésor portants, maladifs, pauvres, jeunes ou \ i«• m\ -Payons; car notre délie est inscrite au grand livre;Et, l


. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . he ; Comme si, projetant limmondice aux piétons, Icares fortunés de brillants phaétons, Des sables de Boulogne aux fanges de Lutèce Nous eussions des huissiers dépassé la vitesse; LA PATENTE ET LE DROIT DEXERCICE. 173 Et si le fisc enfin, au preste mouvement,Sétait ii nous poursuivre essoufflé vainement! Nous nous essoufflerions à le suivie aous-mémeEt sans pouvoir résoudre un pénible problèmePayer sans An trésor portants, maladifs, pauvres, jeunes ou \ i«• m\ -Payons; car notre délie est inscrite au grand livre;Et, le timbre à la main, Lhuissier, prêt a douzièmes échus, avide el mécontent,Semble indiquer du doigt quun receveur quà vos pleurs sa rigueur compatisseSur vous sétend déjà la main de la justice;Dans votre obscur réduit, au plus liant éjà sa main saisit un chétif mobilier;Vos planches de sapin lune à lautre liéesOrnent du Cbàtelet les publiques crié s. 174 HUITIEME Heureux si le pouvoir par nos maux avertiChez nous prenait exemple aux nègres dHaïti!Là de lavide fisc lexigence insultanteDes médecins aussi percevait la patente; LA PATENTE ET LE DROIT DEXERCICE. 175 Et livré sans contrôle aux rigueurs des recors,Lun deux y subissait la contrainte par éjà depuis un mois linfortune oubliéeCourbait sous le guichet sa tète humiliée:Le président, instruit de cette indignité.Fit au docteur français rendre la liberté,Et prompt à satisfaire à sa voix mécontenteUn décret du sénat abolit la patente8. Autres lieux, autres mœurs; une indulgente loiPermet au président ce quil défend au roi ;Chez nous sil intervient, le royal MinistèreRend les verroux plus lourds, la geôle plus sévère ;Le médecin chez nous subit tous les ennuis ;Au public riche ou pauvre il doit toutes ses nuits;Et quand les feux du jour, les nocturnes geléesOnt lentement miné ses forces mutile, s; 176 H


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